Viktor Sayenko et Igor Suprunyuck ( Les Dnepropetrovsk maniacs ) . parti 2 .
19/09/2011 14:02
Retour aux meurtres le 12 juillet : cette fois, c'est Sergei Yatzenko la victime. Agé de 48 ans, il est atteint d'un cancer et ne peut plus parler. Souvenez-vous de lui, on y reviendra.
Treize autres meurtres s'ensuivent les jours suivants. Les victimes sont apparemment choisies au hasard, avec une nette préférence pour les personnes physiquement plus fragiles : enfants, femmes, SDF, alcooliques et handicapés. La plupart des corps, systématiquement attaqués au visage, sont méconnaissables. Les autorités relèvent par ailleurs que les meurtres sont toujours accompagnés d'actes de barbarie : une femme enceinte a ainsi été retrouvée avec son foetus extrait du ventre, tandis qu'une victime a eu les yeux arrachés des orbites alors qu'elle était encore en vie. En revanche, aucun abus sexuel n'a été constaté. Un mois après le début des meurtres, plus de 2000 policiers travaillent sur l'affaire qui n'a alors toujours pas été révélée au public : l'enquête piétine malgré des dizaines de témoinagnes visuels (Igor et Viktor n'ont jamais vraiment eu à coeur d'opérer discrètement). C'est à force de revendre les objets dérobés aux victimes que le trio va tomber : le 23 juillet, Igor est arrêté alors qu'il tente de refourguer un téléphone portable tracé par la police. Ses complices sont appréhendés dans la foulée. Igor et Viktor sont accusés de 21 meurtres, et passent aux aveux. Alexander, qui a toujours regardé ailleurs, s'en sort avec une accusation de vol à main armée.
Au moment du procès, fin 2008, Igor revient sur ses aveux. Son avocat, qui n'est autre que son père, tente tant bien que mal de faire reconnaitre des erreurs de procédures futiles, et de faire accuser une tierce personne prétenduement protégée par le pouvoir. La feinte n'a pas vraiment pris sur la Cour qui dispose par ailleurs de 300 photos et deux vidéos des meurtres.
Le plus compliqué dans l'instruction du procès a sans doute été de trouver un mobile à cette folie meurtrière : Viktor et Igor auraient agi sans but, sinon celui de vendre leurs vidéos comme des snuff movies sur internet. Des rumeurs disent qu'ils avaient des contacts avec un opérateur étranger qui aurait commandé 40 vidéos. Une histoire digne du film Hostel 2 qui n'a pas convaincu grand monde. Finalement, la Cour a rendu son verdict en février dernier : Viktor et Igor ont été condamnés à la prison à perpétuité (la peine de mort a été abolie en 2000 en Ukraine). Alexander, qui n'a directement participé à aucun meurtre, a quant à lui écopé de 9 ans de prison. Les trois amis ont fait appel de la décision.
On aurait pu croire que cette histoire d'une violence inimaginable s'arrêterait là, mais c'était oublier un peu vite la magie d'internet : des spams intitulés 3guys1hammer (hommage à la vidéo scato-pornographique 2girls1cup) se sont mis à circuler quand l'affaire a été rendue publique. Pire que tout : l'une des deux vidéos présentée comme pièce à conviction pendant le procès a été mise en ligne sur internet par un proche des meurtriers. Les images sont absolument ignobles, irregardables : on y voit Sergei Yatzenko, l'homme au cancer (souvenez-vous), torturé puis massacré au marteau et au tournevis pendant sept interminables minutes.
Leur forfait accompli, Viktor et Igor partent tranquillement se laver les mains en riant de leur exploit : ils trouvent apparemment hilarant que leur victime puisse être restée en vie aussi longtemps alors que le marteau avait heurté son cerveau.
La vidéo est toujours disponible dans les égouts du web , j ai vue cet vidéo je vous déconseille fortement de la regarder c est insoutenable .