Surnom(s) : Boetie Boer
Sentence : Prison à perpétuité
Meurtres
Nombre de victimes : 9+
Période : 1990 – 1997
Pays : Afrique du Sud
État(s) : Port Elizabeth
Stewart Wilken
est un violeur et un tueur en
série sud-africain surnommé
« Boetie Boer ».
Stewart Wilken a été condamné à 265 années
de prison pour les meurtres de neuf personnes,
dont celui de sa propre fille.
Le nombre total de victimes est incertain,
il était suspecté du meurtre de six prostituées
et 4 jeunes garçons à
Port Elizabeth entre 1990 et 1997.
Les profils de ses victimes étaient très différents,
allant de femmes d'âge mûr à de jeunes enfants,
indépendamment de leur sexe ou de notion de race.
Il s'est livré à des actes de viols,
de nécrophilie et de cannibalisme1.
Micki Pistorious,
une profileuse sud-africaine,
raconte qu'elle ressentit de l'empathie
envers Stewart Wilken :
« Lorsque je lui ai parlé,
c’est l’enfant en lui qui m’a répondu.
Stewart était la victime lorsqu’il a été violé.
Il était l’agresseur lorsqu’il tuait.
Et à présent, il est redevenu la victime
parce qu’il est tourmenté,
comme il le dit, par les âmes de ses victimes...
Une fois,
il a découpé les seins d’une de ses victimes,
une prostituée, et les a mangés.
Pour moi, il les a coupés pour avoir le lait.
Cela symbolise le besoin d’amour
et d’affection qu’il n’a jamais eus. »
Dans l’un de ses meurtres,
apparemment la 4ème victime Wilken
admit avoir étranglé
une femme noire de 26 ans
alors qu’il la sodomisait.
Il lui coupa alors les seins et les goba.
Il assassinat probablement aussi
un enfant de la rue,
qu’il étrangla avec une ceinture,
après qu’il ai dit vouloir le dénoncer
à la police pour l’avoir sodomisé.
Parfois il semble que Wilken revenait
sur la scène de ses crimes afin
de perpétrer des actes sexuels
avec le corps de ses victimes.
N’étant pas une lumière, "Boetie Boer"
tua sa fille
"parce qu’elle avait été violée par son beau-père".
Comme beaucoup d’autres prédateurs sexuels,
"Boetie" révéla avoir eu une vie
tourmentée dans laquelle il fut sexuellement
abuse et sodomisé quand il était enfant,
il commença à fumer du dagga à l’âge de 8 ans,
et était forcé de manger sa nourriture
dehors dans une écuelle à chiens.
Comble d’optimisme,
Wilken demanda à la court de lui
donner une longue peine de prison
avec un aménagement psychiatrique thérapeutique
"Ainsi je pourrais être soigné et un jour,
si je suis autorisé à retrouver la liberté,
je pourrai ainsi vivre la vie comme une personne normale".
La race, l’age et le sexe ne faisait
apparemment aucune différence pour ce tueur présumé,
qui déclarait haïr les femmes qui échanger
“leurs faveurs”
contre de l’argent,
car elles lui rappelaient sa première femme.
Sa première victimes présumée fut un garçon
de8 ans et sa dernière victime :
une femme d’âge mur, qu’il est présumé avoir violée
avant de l’avoir étranglée.
Wilken déclara qu’il
"partait aux puttes"
quand il buvait de l’alcool et fumait du dagga
mélangé avec du Mandrax.
Wilken déclara à la court qu’il cherchait
du sexe dans les rues parce que ses épouses
refusaient toute relations sexuelles avec lui.