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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
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  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Jacques Mesrine . ( L'ennemi public n° 1, L'homme aux mille visages ,le Robin des Bois français ).parti 2.

    02/10/2011 16:37

    Jacques Mesrine . ( L'ennemi public n° 1, L'homme aux mille visages ,le Robin des Bois français ).parti 2.


    Retour en France :

     

    L'ennemi public numéro un :

     

     Il retourne en France en décembre, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Gisors pour un montant de 320 000 francs et d'une caissière retirant 280 000 francs d'une banque.

     Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente d'intervenir et est grièvement blessé. Trois jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt. En mai, il est condamné en France à 20 ans de prison.

     Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provisions mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par un complice, Michel Ardouin dit « le Porte-Avions ».

    Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le 19e arrondissement de Paris, soit environ 1,5 million de francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande, Trouville.

     Mais début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il se tient tranquille deux mois.

     Mais le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup. Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, à son appartement rue Vergniaud dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre puisque le truand, cigare aux lèvres, ouvrit la porte aux policiers après vingt minutes de négociations à travers la porte et offrit le champagne au commissaire. Mesrine plaisante avec Broussard : « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? » C'est durant ce séjour en prison qu'il écrit son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît en février 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes. À ce sujet, un criminologue, René Reouven, commente : « Il y a chez Mesrine un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique ».

    Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à 20 ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par la Cour d'Assises de Paris présidée par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il lance les clefs de ses menottes à la figure des juges pour prouver la corruption de la police et de la justice. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Cette incarcération est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entend mener afin de les faire supprimer, décrivant les conditions de détention qu'il juge dégradantes. Il y rencontre Charlie Bauer, un révolutionnaire d'ultra gauche, qui devient son bras droit.

    Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, accompagné de François Besse et de Carman Rives. Grâce à des complicités au sein de la prison (qui introduiront des armes à leur intention), Mesrine et Besse parviennent à neutraliser leurs gardiens, escaladent le mur d'enceinte et s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives abattu par la police. Mesrine et Besse dévalisent une armurerie pour s'emparer d'armes.

     Le 26 mai 1978, il braque le casino de Deauville avec son compagnon de cavale, François Besse. Ils volent 70 000 francs. Le braquage tourne mal, faisant deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir en prenant en otage une famille de fermiers. Deux jours plus tard, une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de 300 gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher ; en vain. Ils s'enfuient avec la famille de fermiers dans une DS en allant à Paris. Les deux gangsters sont dans le coffre et la famille, dans la voiture. C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, « Coupable d'être innocent », plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Peltier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à menacer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, pour l'arrêter. En juillet 1978, il rencontre Sylvia Jeanjacquot dans un bar à hôtesses. Il part en Algérie avec elle, puis retourne en France. Il est caché dans le 18e arrondissement de Paris.

    Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à vingt ans de prison en 1977, avec la complicité de Jean-Luc Coupé dit « Nounours ». Il voulait enlever le juge pour se venger de sa condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappa sous le nez de la police mais son complice est arrêté.

    En janvier 1979, il accorde un entretien à Libération, déclaré personnage médiatique de l'année pour le journal de gauche.

    Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre avec la complicité du braqueur Michel Schayewski dit « Le Viking ». Après vingt-huit jours d'enlèvement, il demande une rançon de six millions de francs et demande à Henri Lelièvre de choisir une personne de confiance pour l'apporter. Dès lors, il devient l'ennemi public numéro un en France. En août, une unité anti-Mesrine est créée. Il dépense l'argent de la rançon en grand magasins et montres et achète une BMW, la même que celle de la BRI.

     Le 10 septembre 1979, Mesrine tend un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) près de Senlis au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, il le torture, le met nu, le tabasse et le blesse grièvement par trois balles en lui tirant dans la joue (« pour l'empêcher de dire des conneries »), le bras (« pour l'empêcher d'écrire des conneries ») et la jambe (« par simple plaisir », affirmera-t-il plus tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. Mesrine a pris en photos l'événement. Tillier arrive à s'en tirer. Il écrit des lettres aux journalistes disant qu'il ne voulait pas le tuer.

     

    _______________________

     

    La mort de Mesrine et la polémique :

     

     Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur, donné par Dallier qui voulait se venger, qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine.

    Le vendredi 2 novembre 1979 à 15h15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées à ses pieds. Sa compagne, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade. La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense invoquée par la police, car celle-ci aurait ouvert le feu sans sommation. Deux nouveaux témoins ont apporté des éclaircissements en octobre 2008 sur France Inter6, Guy Peynet, qui était en 1979 le patron du bar Le Terminus, porte de Clignancourt, n’a jamais été entendu sur procès-verbal dans la procédure judiciaire ; il a envoyé une lettre, jointe au dossier. Il affirme que les policiers n’ont pas effectué de sommations avant de tirer sur Mesrine. Tout ce qu’il a entendu, c’est une rafale de coups de feu suivie du cri : « Bouge pas ! T’es fait ! ». Geneviève Adrey ne s’est jamais exprimée publiquement depuis le 2 novembre 1979. Ce jour-là, alors étudiante en musicologie, elle se trouve dans une cabine téléphonique, avec une amie, porte de Clignancourt, à quelques mètres de la voiture de Jacques Mesrine. Elle raconte avoir entendu des rafales de mitraillette ou, en tout cas, des coups de feu très rapprochés, mais en aucun cas des sommations. Les sommations restent toutefois un acte militaire auquel étaient soumis les gendarmes et non les policiers. La légitime défense n'est en aucun cas soumise à l'obligation d'effectuer des sommations. On rappelle toutefois à cette occasion un avertissement que Mesrine avait dit à Broussard :

     « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier ».

     En outre, les policiers ont témoigné qu'au lieu de se rendre et de lever les mains, il eut un mouvement latéral comme s'il allait se saisir de quelque chose. Après coup, on constatera la présence de deux grenades et de pistolets automatiques dans un sac à ses pieds. Il dit sur une cassette retrouvée par les enquêteurs à destination de sa dernière compagne, Sylvia Jeanjacquot : « Si tu écoutes cette cassette, c'est que je suis dans une cellule dont on ne s'évade pas ». L'instruction est rouverte en mars 2000. Elle débouche sur un non-lieu, le 14 octobre 2004.

    Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine suite au non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Paris. Jacques Mesrine est enterré au cimetière Nord de Clichy-La-Garenne, la ville qui le vit naître. Sa BMW 528i marron métallisé est restée avec les scellés de justice vingt-huit ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007.




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    Armes découvertes le 9 mars 1973 dans

     l'appartement de boulogne billancourt.

     

     

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    Photos de la mort de Mesrine :



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    Funerailles de Jacques Mesrine:


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    Extrait de lettre de Jacques Mesrine:


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    «Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil.»

    Jacques Mesrine

    (  L'Instinct de mort )



    Jacques Mesrine ,Le documentaire inédi :










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