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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
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  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Edward Theodore Gein . (Le Boucher de Plainfield ) .Partie 2.

    05/10/2011 11:29

    Edward Theodore Gein . (Le Boucher de Plainfield ) .Partie 2.


     

    Victimes :

     

    Mary Hogan (51 ans) Assassinée d’une balle dans la tête, le 8 décembre 1954, dans son bar, la "Hogan’s Tavern", à Plainfield.

     hebergeur image

     

    _______________

     

     Bernice Worden (58 ans) Assassinée d’une balle dans la tête, le 16 novembre 1957, dans son magasin.

     hebergeur image

     

    ___________

     Il est possible que Gein ait également assassiné :

    - son frère Henry Gein, 45 ans, le 16 mai 1944, à Plainfield.

    - une adolescente de 15 ans, Evelyn Hartley, en octobre 1953. 

    _____________

    Mode opératoire :

     

     Ed Gein a abattu Mary Hogan, qu’il connaissait bien pour avoir passé du temps dans sa "taverne", en lui tirant dans la poitrine. Il est possible qu’il ait coupé sa tête sur le lieu du crime et ce serait pourquoi il y aurait eu autant de sang. Puis, il l’a traînée jusqu’à son pick-up Ford, garé à l’extérieur, et est tranquillement revenu chez lui. Il agit de la même manière avec Bernice Worden. Il est venu acheter de l’antigel puis a affirmé vouloir acheter un nouveau fusil calibre 22. Bernice Worden lui a tourné le dos pour poursuivre son travail. Il a alors sorti une cartouche de sa poche et l’a glissée dans le fusil, puis a abattu la commerçante. Il est là aussi possible qu’il l’ait décapitée ou égorgée sur place, ce qui aurait laissé la large flaque de sang. Puis, il a traîné le corps jusqu’au pick-up de Bernice Worden, qu’il a conduit jusqu’à un endroit désert. Il est ensuite revenu à pied au magasin, a repris son propre pick-up et est revenu là où il avait laissé le corps, puis l’a transféré dans son pick-up. On sait que Gein a pendu le corps de Bernice Worden par les pieds pour l’éviscérer, il a sûrement agi de la même manière avec celui de Mary Hogan.

     ______________

     

    Motivations :

     

    Selon Gein, deux événements de son enfance le marquèrent pour le restant de ses jours. Il expliqua à un psychologue de l’hôpital central d’état qu’un jour, il se tenait en haut des escaliers menant à la cave et il avait failli tomber, mais sa mère s’était précipitée et l’avait retenu. Sa mère l’avait empêché de tomber (elle l’avait "sauvé"), mais Gein était certain que quelqu’un l’avait poussé... et sa mère était la seule personne présente aux alentours. L’idée que sa mère ait pu tenter de le pousser en bas des escaliers l’avait vraiment troublé. Son second souvenir était plus sanglant. La famille Gein vivait derrière l’épicerie que tenait Augusta. Il était assez courant qu’ils préparent leur propre viande pour la revendre. Ils s’étaient installé un petit abattoir personnel, où ni Ed ni Henry n’avaient le droit de se rendre. Ce qui excita évidemment leur curiosité. Un jour, Ed Gein se glissa jusqu’à l’abattoir et jeta un œil par la porte restée entre ouverte. Ses parents étaient en train d’abattre un cochon. Ils étaient couverts du sang de la carcasse, pendue par les pattes arrière à une poutre du plafond. La mère de Gein, les mains dans le ventre du cochon, s’était tournée vers la porte et l’avait vu. Les gens qui se souvenaient d’Ed Gein enfant le décrivirent comme un garçon timide et petit, toujours très calme. Il lui arrivait seulement de rire sans raison et à des moments inappropriés. Gein était un peu considéré comme "l’idiot du village", un homme « solitaire, un peu excentrique mais pas méchant », « honnête et travailleur ». Gein affirmait détester la vue du sang et n’allait jamais chasser avec les hommes de Plainfield. Augusta répétait à ses fils que les femmes étaient toutes des pécheresses et des menteuses, qu’aucune n’était digne de confiance et qu’elle seule, leur mère, les aimait vraiment. Ed Gein était extrêmement attaché à sa mère et lorsque son père mourut, cet attachement augmenta encore, et encore avec les années. Il aimait sa mère tout en la détestant. Après sa première attaque, Augusta Gein fut confinée dans son lit. Patiemment, Ed Gein s’occupa d’elle jour et nuit, mais sa mère ne répondait à ses attentions que par des cris et des insultes, clamant qu’il était un faible et un raté. Elle lui répétait qu’il ne pourrait pas vivre sans elle. Toutefois, elle demandait parfois à ce qu’il vienne dans sa chambre et l’autorisait à se blottir contre elle, dans son lit. Elle lui parlait alors gentiment et le laissait dormir à côté d’elle toute la nuit... Lorsqu’elle mourut, Gein était un célibataire encore vierge de 39 ans, toujours émotionnellement asservi à sa mère, qui l’avait pourtant tyrannisé durant toute sa vie. Gein ne s’était jamais retrouvé seul et ne se remit jamais vraiment du décès de sa mère. Gein concéda qu’il avait eu l’idée de ramener sa mère d’entre les morts, de la ressusciter, à travers le corps d’une autre femme. Il avait été déçu lorsque son plan avait échoué. Il lui arriva de porter les vêtements de sa mère et il devint obsédé par le corps féminin. Toutefois, son manque de connaissance concernant les relations sexuelles fit qu’il ne savait pas vraiment s’il aimait juste les corps féminins, s’il voulait être une femme ou s’il appréciait seulement de toucher des sexes de femmes. Il pensa à être castré, voire à recourir à la chirurgie pour changer de sexe. Puis il décida que porter un sexe féminin au-dessus du sien devrait suffire. Il se créa donc son costume de peau et "collectionna" les sexes de femmes décédées. Il raconta qu’il lui arriva de revêtir son costume puis de danser devant sa ferme, la nuit, une pratique qui, selon lui, lui procurait un grand plaisir. En revêtant un autre sexe et une autre personnalité, Gein réalisait à la fois son fantasme de transsexualité, mais faisait également revivre sa mère. Il voulait recréer sa mère, entrer physiquement dans son corps et devenir elle. Gein ne voyait aucun mal dans le fait de mutiler des cadavres et semblait fier de ses connaissances sur l’anatomie humaine. Après la mort de sa mère, durant 12 longues années, Gein passa son temps à lire des magazines d’horreur et de pornographie, qui ne le poussèrent pas à tuer, mais l’inspirèrent dans le développement de ses fantasmes malsains. Il se mit à voler des corps ou des morceaux de corps dans le cimetière de Plainfield. Il fut assisté par un fermier mentalement retardé, un dénommé Gus, qui l’aida à déterrer les cadavres. Lorsque Gus fut envoyé dans une maison de repos, Gein se retrouva de nouveau solitaire et désespéré, incapable de creuser et de déterrer les corps seul. Il se décida alors à tuer. Mary Hogan et Bernice Worden étaient plus âgées que lui. Elles étaient connues pour être des femmes de caractère, dominatrices et un peu enrobées, qui ressemblaient à sa défunte mère. Selon Gein, Bernice Worden et Mary Hogan étaient « de mauvaises femmes ». Il n’alla pas jusqu’à suggérer qu’elles méritaient de mourir, mais plutôt qu’elles étaient destinées à une fin violente, et qu’il n’avait pour ainsi dire été que l’instrument de leur mort. Dans les années qui s’étaient écoulées depuis la mort de sa mère, il s’était mis à voir « des visages dans les feuilles » et à « sentir des odeurs étranges ». Ces odeurs continuaient à le troubler à l’hôpital, pendant les interrogatoires. Lorsqu’on lui demanda de quel genre d’odeurs il s’agissait, il répondit : « des odeurs de chair ».

    Selon le magazine "Dossier meurtrier" dédié à Ed Gein (n°30) : "L’influence de sa mère monstrueuse divisa la personnalité de Gein à jamais. Deux êtres grandirent en lui, l’un adorant les figures maternelles qu’il voyait autour de lui, l’autre les détestant. D’un point de vue médical, le cas d’Edward Gein est l’un des plus complexes de l’histoire de la criminologie. Voyeurisme, fétichisme, travestisme et nécrophilie s’y trouvent horriblement mêlés. Ces perversions n’étaient pourtant que les manifestations d’une psychose plus profonde, un désordre de la personnalité issu des relations extraordinaires que Gein entretenait avec sa mère.

     

    _____________

     

    Amour incestueux:

     Quand les psychiatres commencèrent à s’interroger pour comprendre quelles forces obscures animaient Gein, l’expression "complexe d’Oedipe" fut souvent mentionnée. Gein, pensaient-ils, était en fait amoureux de sa mère. Après la mort de celle-ci, trouver une remplaçante ä la seule personne qu’il ait jamais aimé devint une obsession. Ce fut la ressemblance entre sa mère et les deux victimes assassinées (toutes deux des maîtresses femmes quinquagénaires solidement bâties) qui poussa Gein au meurtre quand il fut dominé par son désir de posséder les deux femmes. Cependant, les rapports psychiatriques officiels sur Gein démontrent que la théorie de "l’amour incestueux vis-à-vis de sa mère" est en fait une sur-simplification de ce qui se passait réellement dans son esprit, en particulier si l’on examine son cas à la lumière des découvertes médicales récentes.

     

    _____________

     

    Esprit éclaté : 

    Selon ces rapports, Gein était un schizophrène, un homme dont l’esprit avait été mis en pièces par l’affrontement intérieur de personnalités incompatibles. On pense que la schizophrénie commence dès l’enfance, quand le jeune esprit est confronté à quelque chose de si terrible, si insupportable, qu’il l’enfouit dans son subconscient en investissant une ou plusieurs autres personnalités, mieux à même de gérer la situation. Ce fut le cas du petit garçon timide dont la vie était à chaque instant dominée par la discipline rigide et le fanatisme religieux de sa mère, froide et sans amour. Pire, celle-ci méprisait les hommes, et brandissait l’exemple de son mari pour démontrer leur médiocrité. L’esprit impressionnable de l’enfant en déduisait que cette haine et ce mépris s’appliquaient aussi à lui. Quoi qu’il fasse, le petit Edward ne parvenait jamais à satisfaire sa mère, ni à gagner son amour. L’esprit de l’enfant créa donc une nouvelle personnalité, lui permettant d’adopter une position et un rôle dans cette situation : "Edward n° 2" ne pouvait pas être aimé de sa mère, ni d’aucune autre femme, parce qu’il en était indigne. Son rôle était d’adorer celle qui tolérait son indignité, sa mère.

     

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    Haine de la mère : 

    Mais qu’advenait-il d’ "Edward n° 1", personnalité première et saine de l’enfant dont le seul crime était de rechercher un amour qui lui était refusé ? Elle commença à bouillonner dans le subconscient de Gein, nourrissant la colère qu’il ressentait envers la personne qui l’avait réprimé. "Edward n° 1" haïssait sa mère. Les années passant, Gein s’isolait de plus en plus du monde extérieur. L’adoration aveugle et le complexe d’infériorité engendrés par la personnalité n° 2 se renforçaient à chaque réprimande d’Augusta. En même temps, la frustration ressentie par la personnalité n° 1 continuait à bouillonner dans l’esprit de Gein. Il voulait aimer les femmes, mais c’étaient elles qui, à travers sa mère, l’en empêchaient.

     

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    Conflit intérieur : 

    Après la mort d’Augusta Gein, l’esprit de son fils se trouva vraisemblablement projeté dans un nouveau tourbillon. Sa mère disparue, raisonnait la personnalité n° 2, qui restait-il pour le tolérer ? En même temps, la personnalité n° 1, sentant le moment venu de se libérer, s’éveilla dans le subconscient de Gein. Les voies normales par lesquelles l’amour s’exprime étant encore bloquées chez Gein, celui-ci commença par aller chercher un réconfort dans le cimetière. A ce stade, la personnalité n° 2 contrôlait encore en grande partie les choses. Gein recherchait donc les corps des femmes qui ressemblaient à sa mère. Une sexualité normale étant hors de question, Gein eut recours à des pratiques fétichistes et nécrophiles comme exutoires au désir physique qu’il ressentait. Malheureusement, la vision de femmes vivantes, en l’occurrence Mary Hogan et Bernice Worden, commença aussi à éveiller le désir en lui et, ce faisant, la personnalité n° 1 commença à prendre le contrôle. Plus il approchait de Mary Hogan et de Bernice Worden, plus il se sentait en colère. Ces femmes étaient malfaisantes, se disait-il, parce qu’une partie de Iui cherchait à les aimer alors que l’autre ne pouvait s’y résoudre. La vérité, bien entendu, ne pourra jamais être exactement établie. Mais selon toute vraisemblance, lorsqu’Edward Gein assassina Mary Hogan et Bernice Worden, c’était en fait sa mère qu’il voulait tuer." 




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     AVERTISSEMENT :

     

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    Source :

     

    http://www.tueursenserie.org/






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