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John Wayne Gacy Jr. (Pogo The Clown, Killer Clown ) .Parti 1.
26/09/2011 15:29
Nom de naissance : John Wayne Gacy Jr.
Surnom(s) : Pogo The Clown, Killer Clown
Naissance : 17 mars 1942 Chicago
Illinois, (États-Unis)
Décès : 10 mai 1994 (à 52 ans) Joliet
Illinois, (États-Unis)
Cause du décès : Injection létale
Sentence : Peine capitale
Meurtres
Nombre de victimes : 36+
Pays : États-Unis
État(s) : Illinois
Arrestation : 1978 à Chicago
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John Wayne Gacy Jr., né le 17 mars 1942 à Chicago (Illinois, États-Unis) et décédé le 10 mai 1994 à Joliet (Illinois, É.-U.), est l’un des tueurs en série américains les plus connus, surnommé le « clown tueur » du fait qu'il avait l'habitude de se déguiser en clown pour amuser les enfants dans les hôpitaux.
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Informations personnelles :
John Wayne Gacy Junior, le premier fils de Marian Elaine Robinson (d’origine danoise) et John Gacy Senior (d’origine polonaise), des ouvriers, est né en 1942, le jour de la saint Patrick, à Chicago. Gacy avait une grande sœur, Joanne, et allait avoir une petite sœur, Karen. Les enfants furent élevés dans la foi catholique et suivirent leur scolarité dans des écoles privées au nord de Chicago. John Wayne Gacy Jr grandit dans un quartier de classe moyenne, dans le nord de Chicago. Il fut membre des Boy Scout et occupa de « petits boulots » après l’école : distribuer les journaux et mettre les courses des clients dans les sachets du supermarché local... Bien que n’étant pas particulièrement "populaire" à l’école, il était apprécié de ses enseignants, bien qu’ils le trouvaient un peu trop rêveur et souvent têtu. Il s’était fait de bons amis chez les Scouts : il adorait les uniformes et les activités extérieures du week-end. Il eut une enfance normale... jusqu’à un certain point. A onze ans, il jouait à côté d’une balançoire lorsque celle-ci, poussée par un autre enfant, le frappa à la tête, ce qui provoqua un caillot sanguin dans son cerveau. Ce dernier ne fut découvert que 5 ans plus tard, lorsque l’on voulut comprendre pourquoi John Gacy souffrait de fréquents évanouissements. Ils cessèrent lorsqu’on lui prescrivit des médicaments qui dissolurent le caillot.

'Mere de Gacy '
En plus de ses problèmes de santé, Gacy dut subir le caractère de son père, notamment à partir de l’adolescence. Si sa mère l’adorait, son père était un alcoolique violent et autoritaire, un perfectionniste particulièrement sévère, qui battait son épouse et humiliait ses enfants. Il lui arrivait de battre « Junior » mais il passait surtout son temps à l’insulter, le traitant de « d’idiot » et de « crétin » lorsqu’il ne parvenait pas à réussir quelque chose, et de « tapette », de « fils à maman » ou de « pédé » lorsque sa mère voulait le défendre... Quoi que fasse « Junior », ça n’était jamais assez bien pour son père. Contrairement à ce dernier, Junior n’était pas sportif, et son père le trouvait donc efféminé. John Junior aimait toutefois beaucoup son père et désirait désespérément gagner son attention et son estime. Malheureusement, il ne fut jamais capable de les obtenir avant que son père ne meure. Gacy lutta toute sa vie pour reconquérir la confiance en lui que son père lui avait enlevée à force de mépris et de châtiments. Pourtant, lorsqu’on l’interrogea des années plus tard, Gacy nia avoir jamais détesté son père. Gacy eut quelques problèmes au lycée, même s’il obtenait de bonnes notes. Il quitta le lycée à 17 ans et partit à Las Vegas après une terrible dispute avec son père, au sujet de sa voiture. Gacy travailla, à mi-temps, comme concierge dans un salon funéraire et découvrit que les cadavres ne l’effrayaient pas, au contraire. Il ne parvint pas à trouver un travail plus intéressant et, sa mère étant tombée malade, il tenta désespérément de réunir assez d’argent pour rentrer à Chicago. Mais il existait peu d’emplois bien rémunérés pour quelqu’un qui n’avait pas son bac. Il fallut à Gacy trois longs mois pour gagner assez d’argent afin d’acheter le billet qui allait le ramener chez lui, en 1964. Cette expérience douloureuse fut pour lui un électrochoc. A son retour, il s’inscrivit à l’école de commerce de l’université de North Western. Il obtint son diplôme sans difficulté et perfectionna son talent naturel pour la vente. Gacy était un vendeur né, un beau parleur et un charmeur, qui pouvait convaincre n’importe qui de n’importe quoi. A sa sortie de l’école, il fut immédiatement embauché dans la compagnie Nunn-Bush Shoe et excella en tant que stagiaire en gestion. A 22 ans, on lui demanda de gérer un magasin de vêtements pour hommes à Springfield, dans l’Illinois. Seul, libéré de l’influence négative de son père, Gacy gravit les échelons avec bonheur. Il prit confiance en lui et développa ses talents de persuasion. En fait, Gacy était un vantard invétéré et ses nouveaux amis furent rapidement agacés par ses mensonges concernant son prétendu engagement dans l’Armée. Gacy prit également du poids mais réalisa que son embonpoint ne constituait pas un obstacle à sa réussite sociale. Il s’impliqua dans plusieurs organisations : - le Conseil Catholique Inter-Club, dont il devint membre du conseil - le Federal Civil Defense for Illinois et le Chicago Civil Defense, où Gacy fut capitaine - la Holy Name Society (une confraternité masculine encourageant la prière), où il fut nommé officier - les Jaycees (Jeune Chambre Economique, organisation civique de développement personnel) où Gacy passa énormément de temps. Gacy prenait très au sérieux son implication dans ces différentes organisations et leur dévouait tout son temps libre. Ceux qui connaissaient Gacy le considéraient comme un homme sympathique, mais très ambitieux, qui cherchait à se faire un nom. Gacy voulait absolument « être quelqu’un ». Il travaillait tellement qu’il fut hospitalisé pour épuisement nerveux. En septembre 1964, Gacy rencontra une collègue, Marlynn Myers, dont les parents possédaient des franchises de restaurants Kentucky Fried Chicken à Waterloo, dans l’Iowa. Gacy épousa Marlynn en 1965, et Fred Myers, son nouveau beau-père, lui proposa de diriger l’une de ses franchises dans l’Iowa. Son beau-père le considérait comme « un vantard et un menteur » mais il voulait que sa fille soit près de lui. Gacy accepta et déménagea dans l’Iowa avec son épouse. Gacy travaillait facilement 12 heures par jour et parfois même 14 heures. Il était très enthousiaste et avait envie de tout comprendre et de tout connaître de son nouvel emploi. Il espérait un jour récupérer toutes les franchises de son beau-père, lorsque celui-ci prendrait sa retraite. Il s’impliqua également auprès des Jaycees de Waterloo, auprès desquels il travailla bénévolement et inlassablement. Populaire et enthousiaste, il s’y fit beaucoup d’amis et l’un d’eux allait déclarer plus tard que Gacy « voulait réussir et être reconnu par ses pairs... Il travaillait toujours sur des projets et était totalement dévoué aux Jaycees. Le club était toute sa vie ».
D’autres membres considéraient qu’il en faisait trop, qu’il voulait toujours attirer l’attention. Selon un membre qui battit Gacy à l’élection pour la présidence des Jaycees, « Ce n’était pas un homme qui se préoccupait de la vérité. Cela ne lui faisait vraiment rien lorsqu’il était pris en flagrant délit de mensonge. » Gacy trouva malgré tout du temps à consacrer à son épouse. Marlynn donna naissance à un garçon et, peu après, à une fille. Les Gacy étaient une véritable carte postale de famille heureuse. Ils possédaient une jolie maison dans la banlieue de Waterloo et avaient deux beaux enfants. Marlynn adorait s’occuper d’eux et Gacy était heureux dans son travail. Tout semblait trop beau. Tout était effectivement trop beau. Une seule chose gênait Marlynn chez son époux : il adorait la police et les uniformes, les véhicules d’urgence, qu’il suivait parfois à grande vitesse avec son gyrophare rouge personnel... Il aimait que les gens pensent qu’il avait une influence dans la police, alors qu’il lui arrivait seulement de porter du poulet gratuitement aux policiers ou aux pompiers de la ville. Selon certains de ses amis, il se vantait constamment de ses prouesses sexuelles auprès des femmes. Il ne montrait jamais la moindre affection en public envers son épouse. Gacy allait plus tard admettre avoir vécu sa première expérience homosexuelle après la naissance de son fils. Il s’était saoulé avec un ami et lui avait fait une fellation. Gacy était membre de la « patrouille des commerçants de Waterloo », une force de sécurité coopérative dont les membres surveillaient leurs propres commerces durant la nuit pour éviter les cambriolages. Les employés des restaurants que dirigeait Gacy participèrent un soir à l’une de ces patrouilles, avec lui, et s’introduire dans plusieurs bâtiments, volant des pièces de voitures et l’argent de distributeurs automatiques. Gacy avait réglé sa radio sur la fréquence de la police et surveillait leur conversation pour savoir si une patrouille s’approchait. Gacy abusait souvent de son autorité sur ses jeunes employés. Les gens le considéraient comme un homme gentil et très impliqué dans la communauté. Ses employés connaissaient son côté privé, bien plus sombre. Il avait créé une sorte de club dans la cave de sa maison, où les adolescents employés dans ses restaurants étaient autorisés à jouer au billard et à boire de l’alcool en échange d’un abonnement mensuel. Gacy força plusieurs des garçons à lui faire une fellation lorsqu’ils perdaient au billard. Il les intimidait, les contraignait, ou parvenait même à les convaincre qu’il menait des expériences scientifiques pour une commission d’État sur les comportements sexuels ! Durant l’été 1967, Gacy ramena chez lui un adolescent de 16 ans pour regarder des films, jouer au billard et boire de l’alcool. Son épouse était à l’hôpital après avoir donné naissance à leur deuxième enfant. Lorsque le garçon refusa de lui faire une fellation, Gacy l’attaqua avec un couteau et le coupa au bras. Toutefois, il lui présenta rapidement des excuses et insista pour que le garçon reste avec lui. Il usa de tous ses talents de persuasion, et l’adolescent accepta de visionner des films pornographiques. Ensuite, Gacy parvint à le convaincre de le laisser lui montrer son « tour de magie avec les menottes », et lorsque le garçon fut menotté, il tenta de le violer. Le garçon résista et Gacy commença à l’étrangler. L’adolescent fit semblant de s’évanouir. Gacy le lâcha, le réveilla et accepta de le ramener chez ses parents. L’adolescent ne porte pas plainte, peut-être honteux de s’être laissé berner. Peu de temps après, au restaurant, Gacy attacha l’un de ses jeunes employés, Edward Lynch, et l’étrangla jusqu’à l’inconscience, avant de le violer. Lynch fut licencié peu après et alla porter plainte à la police. Gacy affirma évidemment que Lynch voulait se venger d’avoir été congédié. La police le crut et l’affaire n’alla pas plus loin. En août 1967, Gacy agressa un autre de ses employés. Donal Vorhees, 15 ans, fut forcé de lui faire une fellation, un soir, après le travail. Gacy le paya pour garder le silence et s’en prit de nouveau à lui par la suite. En décembre 1967, Gacy devint premier vice-président des Jaycees et fut nommé « Homme de l’année ». Donal Vorhees, totalement déprimé, continuait de subir les viols de son patron sans oser réagir.
Mais des rumeurs commencèrent à se répandre en ville et parmi les membres des Jaycees, concernant les préférences sexuelles de Gacy. Il était souvent vu en présence d’adolescents, on disait que Gacy était homosexuel et qu’il couchait avec les garçons qui travaillaient dans ses restaurants. Pourtant, les amis proches de Gacy refusaient de croire ses rumeurs... jusqu’en mai 1968, lorsqu’elles s’avérèrent être fondées. Durant le printemps 1968, Donal Vorhees, ne pouvant plus supporter les agressions sexuelles de Gacy, s’en était plaint à ses parents. Son père en avait immédiatement parlé à la police de Waterloo, qui avait commencé son enquête. Le 2 mai, Gacy passa au détecteur de mensonges. L’examinateur indiqua aux policiers qu’il mentait, mais Gacy continua de nier toute culpabilité. Le 10 mai, il fut inculpé de "sodomie". En juillet, il passa à nouveau au détecteur de mensonges avec le même résultat négatif, après quoi il admit avoir eu des "relations homosexuelles" avec Donald Vorhees mais affirma que l’adolescent était consentant, et qu’il l’avait payé pour cette relation. Il expliqua que certains membres des Jaycees cherchaient à lui nuire pour l’empêcher de se présenter à la présidence locale de l’organisation. Beaucoup de ses amis crurent cette explication et le jugement fut mis en délibéré... Mais, début septembre, Gacy fut inculpé pour avoir payé un jeune homme de 18 ans afin de tabasser Donald Vorhees. Gacy avait offert 10 dollars à un certain Russell Schroeder, plus 300 dollars supplémentaires pour louer une voiture. Le 30 août 1968, Schroeder avait persuadé Vorhees de monter dans cette voiture et l’avait conduit dans un bois, où il l’avait aveuglé avec du gaz lacrymogène puis avait commencé à le frapper. Vorhees s’était défendu et avait cassé le né de Schroeder, puis était parvenu à s’enfuir. Peu après qu’il ait prévenu la police, Schroeder avait été arrêté. Il avait expliqué que Gacy l’avait engagé pour s’en prendre à Donald Vorhees. Un juge ordonna à Gacy de subir une évaluation psychiatrique dans plusieurs établissements différents afin de définir s’il était mentalement compétent pour suivre son procès. Les psychiatres déclarèrent qu’il était totalement sain d’esprit et qu’il pouvait participer à son procès. Ils considéraient toutefois qu’il était un asocial, plus précisément un « sociopathe », qui ne pourrait être « guéri » par aucun traitement médical connu. « Gacy détourne la vérité de manière à ne pas être présenté comme un homme mauvais, il peut admettre des actions socialement inacceptables uniquement lorsqu’il est confronté directement. C’est un beau parleur et un menteur qui essait de se blanchir de tout acte répréhensible. Il a un haut degré d’intelligence sociale ou, si l’on veut, la conscience de la manière appropriée de se conduire dans le but d’influencer les gens. L’aspect le plus frappant des résultats est la négation totale par le patient de la responsabilité qu’il pourrait avoir pour quelque acte qu’il ait commis. Il peut présenter un alibi pour n’importe quoi. Il accuse tour à tour l’environnement en se présentant comme la victime des circonstances, ou accuse les autres personnes en se présentant comme la victime des jaloux qui lui en veulent. Bien que cela puisse être le comportement d’un paranoïaque, je ne considère pas que cela soit le cas. Le patient tente d’avoir l’air sympathique en se présentant comme étant à la merci d’un environnement hostile. Il fait les choses sans jamais penser aux conséquences, il n’a que peu de jugement. » Peu après, Gacy décida de plaider coupable pour les agressions sexuelles sur Donald Vorhees. Le 7 novembre 1968, il fut condamné à 10 ans d’emprisonnement à la prison d’État de l’Iowa, la peine maximum pour ce genre de crime. Il avait 26 ans et le joli petit monde qu’il avait patiemment construit s’écroulait autour de lui. Son épouse, abasourdie, demanda et obtint rapidement le divorce. En prison, Gacy accepta toutes les règles, obéit aux gardiens et ne chercha pas les ennuis. Il fut un prisonnier modèle, travailleur et respectueux du personnel, car il avait bien compris que s’il se montrait non violent et qu’il obéissait, il avait plus de chance d’être libéré pour bonne conduite. Gacy expliqua à ses codétenus qu’il avait été condamné pour avoir montré des films pornographiques à des adolescents. Il exprimait si souvent son mépris pour les homosexuels que ses codétenus furent convaincus que son incarcération résultait d’une beuverie s’étant mal terminée. Gacy fut employé aux cuisines et se mit à la tâche avec enthousiasme. Il y fut apprécié pour sa propreté frisant l’obsession et ses qualités de cuisinier. Il fut également aumônier et se déguisa en père Noël lors des fêtes de fin d’année. Il suivit même des cours de niveau universitaire. En mars 1970, il subit une nouvelle évaluation psychiatrique. L’un des psychiatres de la prison affirma qu’il avait une « personnalité passive agressive » et recommanda qu’il soit libéré sur parole, ajoutant : « la probabilité qu’il soit de nouveau accusé et reconnu coupable de conduite antisociale semble mince. » L’autre psychiatre, bien au contraire, affirma que Gacy était un « prédateur » qui présentait un « possible risque à venir ». La commission de libération préféra écouter l’avis du premier psychiatre. Après seulement 21 mois de prison, les espoirs de Gacy devinrent réalité et il fut mis en liberté conditionnelle. Il n’avait même pas fait un quart de sa peine... Le 18 octobre 1970, Gacy quitta la prison et, contrairement à ce qu’il avait assuré à ses amis de Waterloo, il repartit à Chicago... pour soigner sa mère malade.
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