| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tueursenserie.vip-blog.com


Tueurs en serie
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 206 articles publiés
  • 256 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

    Fille (0 ans)
    Origine : Le monde
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Trafic sexuel : Adulte & enfants . ] [ Crimes et Procès du XXème siècle . ] [ Pologne,Portugal,Suisse. ] [ Livres divers . ] [ Ukraine, Europe de l'Est,Russie. ] [ Royaume-Uni,Australie, Argentine. ] [ Tueurs de masse connus . ] [ Affaire judiciaire, erreur judiciaire, dossier classé sans suite . ] [ États-Unis, Canada ] [ France ,Belgique .Allemagne . ] [ Afrique du Sud, Japon ] [ Videos : reportages divers ]

    Dennis Andrew Nilsen . ( l’étrangleur à la cravate ) . ( parti 1 )

    17/09/2011 14:35

     Dennis Andrew Nilsen  . ( l’étrangleur à la cravate ) . ( parti 1 )


    Dennis Andrew Nilsen

    (23 novembre 1945 à Fraserburgh 

    ( Écosse )


    _______________________



    Biographie :

     

     

     Homosexuel, celui qu’on surnomma l’étrangleur à la cravate, commence ses crimes à la fin des années 1970. Pendant cinq ans (1978-1983), Dennis Nilsen tuera au moins 16 personnes, de jeunes gays sans abri. En fréquentant les pubs anglais de Londres, c’est là qu’il repère ses futures victimes en les saoulant, avant de les emmener chez lui. Là, il les étrangle. Il conserve le corps dans son lit, symbole pour lui d’un amant qui lui resterait fidèle. Passé un certain temps, Nilsen se débarrasse du corps. On retrouvera des corps enterrés dans son jardin, enfouis sous son plancher, mais aussi des parties de corps dans des poubelles. De nombreux ossements non identifiables seront également mis au jour ainsi que des corps brûlés ou dissouts en partie par l’acide. C’est grâce à une canalisation bouchée que des voisins auront la puce à l'oreille. Surprenant Nilsen en plein nettoyage, ils suspecteront que les os qui bouchaient la canalisation ne sont pas des os de poulets comme le prétend Nilsen. Ils préviennent les autorités et Nilsen est arrêté le 9 février 1983 par la police anglaise qui découvre les restes de trois victimes dans la maison. Ce jour là, Nilsen avoue 16 meurtres. Un grand nombre de ses victimes ne sont pas identifiées et pour la plupart n’avaient pas été portées disparues car sans abris. Le procès débute le 24 novembre 1983. Nilsen qui avait pourtant avoué, plaide non-coupable, espérant être reconnu comme irresponsable par les autorités médicales. Les experts psychiatriques le déclarent en pleine possession de ses facultés mentales. Le 4 novembre 1983, la justice anglaise le condamne à la prison à perpétuité. En 1992, il commence à écrire en prison sa biographie (Nilsen : mémoires d’un homme qui se noie). Dans un premier temps, les autorités pénitentiaires lui confisquent ses écrits, mais la justice donne raison à Nilsen qui a la permission de continuer à écrire. Quatre cents pages plus tard, la justice se penche à nouveau sur le manuscrit et découvre le contenu morbide où Nilsen décrit avec détails des démembrements et des actes de nécrophilie. En 2001, Nilsen poursuit sa prison en justice pour discrimination sexuelle : les vidéos et revues gays lui sont interdites alors que les prisonniers hétérosexuels ont accès à des films et magazines spécialisés. En décembre 2003, la justice rend son verdict sur le manuscrit de Nilsen. Le tribunal signifie à Nilsen l’interdiction de poursuivre sa biographie et le manuscrit est saisi.



    ________________________________


    UNE MACABRE DECOUVERTE  :

     

     

    Un soir de l'hiver 1983, le hasard d'une découverte dans l'égout d'un bâtiment du nord de Londres a mis fin à cinq années de meurtres. Quelles étaient les victimes et comment étaient-elles mortes? L'assassin allait répondre. L'écoulement de la maison du 23 Cranley Gardens, à Londres, était bouché depuis cinq jours, quand Michael Cattran fut dépêché sur les lieux par l'entreprise de plomberie qui l'employait. Il se présenta à la porte du petit bâtiment à deux étages de ce quartier de la banlieue nord, Muswell Hill, à 18h15, le mardi 8 février 1983. Un des locataires, Jim Allcock ouvrit. Le plombier comprit rapidement que le problème venait de l'extérieur. Accompagné par Allcock, il ressortit et alla soulever la plaque d'égout. Elle ouvrait sur un puits de quatre mètres. Michael Cattran descendit l'échelle métallique tandis que son compagnon braquait la torche lumineuse. LA DECOUVERTE Au fond, il découvrit une masse gélatineuse, faite d'une quarantaine de morceaux d'une sorte de substance grisâtre à l'odeur insupportable. Il en fit lui-même tomber de la canalisation venant de l'immeuble. Il remonta et dit au locataire qu'il faudrait revenir à la lumière du jour. Il téléphona à son patron et lui confia que la substance en question lui avait paru être de la chair humaine. Le lendemain, à 9h15, Cattran revint, avec son patron et redescendit. Il constata, avec stupéfaction, que la substance avait disparu. Or, il n'avait pas plu et rien n'expliquait le phénomène. Cependant, il avait remarqué que la plaque n'était pas dans la même position que la veille. Il engagea le bras dans la canalisation et en retira des morceaux de chair et quatre petits os. Fiona Bridge, qui vivait aussi dans l'immeuble, révéla aux deux plombiers que la nuit précédente, elle et Jim Allcock avaient entendu des pas. Ils avaient eu l'impression que le locataire d'en haut était allé jusqu'à l'égout. Finalement, tous quatre décidèrent d'appeler la police. L'inspecteur principal Peter Jay arriva à 11h. Il prit les débris trouvés par Cattran et les emmena à la morgue d' Hornsey pour avoir un premier avis ; ensuite, il les déposa à l'hôpital de Charing Cross, dans le service du docteur David Bowen, professeur de médecine légale à l' Université de Londres. Ce dernier confirma qu'il s'agissait de chair humaine, provenant probablement de la région du cou, et que les os venaient de la main. Peter Jay apprit que le locataire de l'étage supérieur s'appelait Dennis Andrew Nilsen et qu'il était cadre administratif à l'agence pour l'emploi de Kentish Town. " Au matin, il était allongé sur l'un des lits, toujours habillé. Il était mort. J'ai eu l'impression qu'il voulait partir et j'ai dû l'étrangler. Je restais assis là, abasourdi " DENNIS NILSEN Il vivait tout seul, avec une petite chienne batârde appelée Bleep : il n'adressait presque jamais la parole aux autres locataires. Ce matin là, Nilsen était parti au travail à 8h30, après avoir emmené Bleep faire sa promenade. Jay retourna à Cranley Gardens en compagnie de l'inspecteur McCusker et d'un autre policier, Butler. Tous trois attendirent le retour de Nilsen. DANS L'ARMOIRE Nilsen arriva à 17h40 ; Peter Jay se présenta et dit qu'il venait à propos de l'égout. Nilsen répliqua qu'il était curieux que la police s'intéressât aux égouts et demanda si les deux hommes derrière lui étaient membres des services d'hygiène. " Ils sont de la police " précisa Jay. Tous quatre montèrent à l'appartement du deuxième et Nilsen les fit entrer dans la pièce du fond. Jay expliqua que l'on avait trouvé les débris d'un corps humain. " Grand Dieu ! mais c'est horrible ! " s'exclama Nilsen. L'inspecteur lui conseilla de ne pas perdre son temps. " Où est le reste du corps ? " demanda-t-il. Il y eu un court silence. Puis Nilsen dit : " Dans deux sacs en plastique, dans l'armoire, à côté. Je vous montre ". Dans le living, il désigna l'armoire en question et tendit les clés. L'odeur pestilentielle était suffisamment éloquente. Le policier n'ouvrit pas le meuble mais demanda à Nilsen s'il avait autre chose à révéler : " C'est une longue histoire et ça remonte à loin. Je vous dirai tout, il faut que je me libère. Mais pas ici... au commissariat ". 


    hebergeur image


    AU COMMISSARIAT


    Peter Jay informa Nilsen de ses droits et l'arrêta pour présemption de meurtre. Qui était la victime? On ne savait pas encore exactement. Les policiers emmenèrent Nilsen au commissariat. Une question tourmentait les deux inspecteurs. McCusker, assis à l'arrière de la voiture, à côté du jeune homme, la formula en premier : " S'agit-il d'un cadavre ou de deux ? " " De quinze ou seize, depuis 1978 " répondit Nilsen. Arrivé au commissariat, Jay fut très direct : " Allons droit au but. Voulez-vous dire que depuis 1978 vous avez tué seize personnes ? ". " Oui " répliqua Nilsen. " Trois à Cranley Gardens et à peu près treize à mon ancienne adresse, au 195 Melrose Avenue, à Cricklewood ". Il parlait avec un calme étrange. Le soir même, le commissaire de police, Chambers, accompagna Peter Jay et le professeur Bowen à l'appartement de Nilsen. Ils ouvrirent l'armoire et retirèrent deux grands sacs poubelles noirs. Ils les transportèrent à la morgue et Bowen les examina. Dans l'un deux, il trouva quatre sacs plus petits. Le premier contenait la partie gauche d'une poitrine d'homme, le second la partie droite et un bras, le troisième un torse sans membres ni tête, et le quatrième divers fragments humains. Les sacs étaient, à l'évidence, fermés depuis quelques temps et la puanteur était épouvantable. Dans le deuxième sac noir, Bowen découvrit deux têtes, un autre torse comportant les bras, mais pas les mains. Une des têtes avait été décharnée, après avoir été bouillie. L'autre était beaucoup moins abîmée et il y avait encore des cheveux sur la nuque ; cependant, le reste de la chevelure et les lèvres étaient manquants. Elle avait été récemment ébouillantée. En fait, comme la police devait l'apprendre rapidement, Nilsen l'avait fait cuire quelques jours plus tôt, sur la cuisinière.

     

    ___________________

     L' IDENTIFICATION

     

     Cette tête était celle de Stephen Sinclair, un jeune marginal, drogué, que Nilsen avait rencontré le 26 janvier 1983 et qu'il avait tué le même soir. Le meurtrier identifia sa victime dans les premières minutes de son interrogatoire qui devait durer trente heures. Il révéla que son appartement contenait les reste de trois hommes ; pour le second, il ne connaissait qu'un surnom, John the Guardsman, " le planton ", et il ne savait rien du troisième homme. Nilsen suggéra aux policiers de regarder dans un petit coffre à thé, qui se trouvait dans le living, et sous un meuble, dans la salle de bains. Ils trouvèrent les jambes et le bassin de Sinclair. Dans le coffre, il y avait un autre torse, un crâne, des os, ainsi que des boules de naphtaline et un déodorant. Les médecins légistes pouvaient maintenant tenter d'assembler le puzzle macabre, le corps de Stephen Sinclair, sur le marbre de la morgue. Le 11 février, Nilsen accompagna Jay et Chambers au 195 Melrose Avenue. Il désigna un endroit dans le jardin où il y avait des restes humains. Il avait vécu dans l'appartement du rez-de-chaussée de 1976 à 1981, et il déclara y avoir tué douze ou treize hommes. LES FOUILLES Les cadavres avaient été coupés en morceaux et brûlés dans le jardin, sur des bûchers. Une équipe spécialisée de la police entreprit les fouilles, cherchant des indices sur des personnes qui, apparemment, avaient disparu sans laisser de traces. Ils trouvèrent beaucoup de cendres provenant de corps humains et suffisamment d'os pour permettre aux médecins légistes de dénombrer au moins huit corps, mais il y en avait probablement plus. Le chef d'inculpation, qui devait être formulé dans les 48 heures suivant l'arrestation, dépendait de la bonne volonté de Nilsen à préciser les faits. Finalement, le 11 février à 17h40, ce dernier fut inculpé pour le seul meurtre de Sinclair, qui avait été identifié par ses empreintes car il était fiché à la police pour de petits délits. L'INTERROGATOIRE Il accepta d'être assisté par un avocat, et Ronald Moss voulu bien assumer sa défense. Le lendemain matin, le prévenu se présenta devant les magistrats d' Highgate et fut renvoyé pour trois jours à la garde de la police. Lors des interrogatoires, Nilsen déclara qu'il lui était impossible d'identifier la plupart de ses victimes. Il semblait les considérer comme de simples supports à ses fantasmes, ça ne l'intéressait pas de savoir de qui il s'agissait. " Mes meurtres constituent une perversion des pulsions sexuelles : il s'agissait de prendre contact : j'ai compris la vérité de mes actes " DENNIS NILSEN Un de ses récits fit tout particulièrement frémir les policiers. Nilsen avait étranglé trois fois un jeune homme, mais celui-ci, bien que frêle, se cramponnait à la vie. Il le traîna alors dans la salle de bains et le plongea dans la baignoire en le maintenant sous l'eau. L'autre réussit à sortir la tête et demanda grâce, mais Nilsen l'enfonça à nouveau. Ensuite, il ramena le corps dans la chambre et alluma une cigarette. Bleep, la chienne, se mit à lécher les jambes de l'homme, et Nilsen s'aperçut que celui-ci respirait encore faiblement. Il aurait pu mourir dans les minutes qui suivirent mais son tortionnaire entreprit de lui frotter les jambes énergiquement. Il le réchauffa dans des couvertures et, au bout d'un jour et demi, la victime était rétablie. Les inspecteurs furent sceptiques quant à la véracité de l'histoire. Cependant, Nilsen avait donné son nom, Carl Stottor, et la police le retrouva. On l'interrogea, sans lui préciser pourquoi, sur ce qui s'était passé deux ans plus tôt, lors de sa rencontre avec Nilsen dans un pub de Camden Town. Stottor raconta toute l'affaire, de la même façon que Nilsen. Les détails donnés par le meurtrier permirent finalement à la police d'identifier plusieurs victimes. Il fut donc accusé de six meurtres et de trois tentatives d'assassinat, et envoyé devant la cour d'assise. Quand il fut à la prison de Brixton, son avocat lui demanda pourquoi il avait fait cela. La réponse de Nilsen fut désarmante : " J'espère que vous me le direz " . Ce type de réplique était typique du personnage. Durant les interrogatoires et le procès, il a souvent paru totalement stupéfait de ses propres actes.

    hebergeur image







    Début | Page précédente | 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tueursenserie ]

    © VIP Blog - Signaler un abus