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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 206 articles publiés
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  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Dennis Andrew Nilsen . ( l’étrangleur à la cravate ) . ( parti 2 )

    17/09/2011 14:42

    Dennis Andrew Nilsen  . ( l’étrangleur à la cravate ) . ( parti 2 )


    FATALE OBSESSION :

     

    Après un Noël solitaire, Nilsen sortit, la nuit de la Saint-Sylvestre, pour chercher une compagnie. Dans un pub, il rencontra un Irlandais. Il voulut empêcher, à tout prix, que celui-ci ne le quitte. Le jour de l'an 1979, Nilsen s'éveilla, trouvant l'adolescent irlandais qu'il avait rencontré durant la nuit, dormant près de lui. Il avait fait sa connaissance dans un pub et l'avait ramené à Melrose Avenue ; ils avaient fêté la nouvelle année en buvant jusqu'à plus soif et s'étaient écroulés sur le lit. Ils n'avaient pas eu de rapports sexuels. Nilsen eut peur que le garçon, en s'éveillant, ne désire le quitter : il voulait à tout prix le garder. Les vêtements du jeune homme étaient par terre, près de sa propre cravate. Il la regarda, et sut ce qu'il devait faire. A califourchon sur son compagnon, il lui passa la cravate autour du cou et serra. L'autre se réveilla brusquement et se mit à se débattre. Tous deux roulèrent sur le sol et Nilsen serra de plus en plus fort. Après une minute, le corps du garçon se relâcha, mais il respirait encore faiblement. Nilsen courut alors à la cuisine remplir un seau d'eau. Il y plongea la tête de l'adolescent jusqu'à ce qu'il fût noyé. 

    _____________

     UNE ETRANGE NUIT :

     

    Nilsen fit couler un bain et porta le corps jusqu'à la baignoire pour le nettoyer. Il le sécha longuement puis il lui mit des sous-vêtements et des socquettes propres. Il le ramena dans la chambre, s'allongea et prit le corps contre lui ; ensuite, il l'étendit sur le sol et s'endormit profondément. Le jour suivant, il tenta de dissimuler le corps sous le plancher ; cependant, la raideur cadavérique s'étant installée, il était difficile de le mettre en place. Nilsen le retira et décida d'attendre que celle-ci se soit atténuée. Il emmena sa chienne faire sa promenade, puis il partit au travail. " Je le regardais...tranquille, dans mon fauteuil. Je me rappelle que j'aurai voulu qu'il reste comme ça, toujours. J'avais envie de soulager son fardeau " DENNIS NILSEN Quand le corps fut plus facile à manipuler, Nilsen le déshabilla à nouveau, le nettoya, se masturba près de lui et l'admira. Il s'attendait à être arrêté à tout instant et était étonné que la sonnette restât muette. Apparemment, le jeune homme qu'il avait soustrait à la vie ne manquait à personne. Cette expérience satisfaisait les fantasmes qui, désormais, le dominaient. Cependant, elle l'effrayait et il était décidé à ne pas aller plus loin. Il se jura d'arrêter de boire. Après une semaine passée avec le corps, Nilsen le mit sous le plancher : il allait y rester presque huit mois. Une année s'écoula avant le second meurtre ; la nouvelle victime devait être la seule dont la presse mentionnerait la disparition. Kenneth Ockendon était canadien et il visitait l'Angleterre où il devait rendre visite à des amis de sa famille. Il habitait un hôtel modeste près de la gare de King's Cross. Le 3 décembre 1979, il rencontra Nilsen dans un pub de Soho et ils sympathisèrent, en buvant quelques verres. Nilsen, ayant un après-midi de congé, guida son compagnon dans les quartiers pittoresques de Londres, pour y prendre des photos. Il lui proposa ensuite de venir jusqu'à son appartement pour manger quelque chose. En route, il s'arrêtèrent pour acheter de l'alcool et partagèrent l'addition. A Melrose Avenue, ils s'installèrent tous deux devant la télévision, mangeant du jambon, des oeufs et des chips et buvant du rhum, du whisky et de la bière. Lorsque vint la nuit, Nilsen se dit, avec tristesse, qu' Ockendon allait vouloir partir et qu'il rentrerait bientôt au Canada. La crainte d'être abandonné était identique à celle qu'il avait éprouvé avec le jeune Irlandais. Il savait qu'il devait tuer aussi Ockendon, pour le garder près de lui. Il était tard. Ils avaient bu beaucoup de rhum. Ockendon écoutait de la musique avec un casque. Plus tard, Nilsen ne se rappela plus avoir entouré le câble autour du cou de son compagnon, mais il se souvint qu'il le traîna sur le sol et lutta, parce qu'il voulait lui écouter de la musique. La chienne Bleep aboyait frénétiquement dans la cuisine. Nilsen retira le câble du cou du garçon, mit le casque et écouta un disque en buvant un autre verre. Plus tard, il déshabilla complètement le corps et le chargea sur ses épaules jusque dans la salle de bains. Il le lava puis le sécha. Ensuite, il le ramena sur le lit, s'étendit près de lui et s'endormit. Le lendemain matin, il le plaça dans un placard et partit travailler. Le soir en revenant, il le sortit, l'assit sur une chaise de la cuisine et lui mit des socquettes et des sous-vêtements propres. Il prit quelques photos au polaroïd, donnant au corps diverses attitudes. Ensuite, il le plaça à ses côtés dans le lit et regarda la télévision.

    _________________

     

     AUCUNE TRACE

     

    Durant les deux semaines qui suivirent, Nilsen regarda régulièrement la télévision à côté du corps d'Ockendon, placé dans un fauteuil. Ensuite, il lui retira les socquettes et les sous-vêtements, l'enveloppa dans un rideau et le plaça sous le plancher pour la nuit. La disparition du touriste canadien fut un sujet des actualités pendant quelques jours. Nilsen se dit que plusieurs personnes devaient les avoir vu ensemble au pub, à Trafalgar Square ou dans la boutique d'alcools. Il s'attendait à ce qu'on frappe à sa porte, qu'on le questionne et qu'on l'arrête. Cependant, rien n'arriva.

    hebergeur image

    ______________

     

    LA MAISON SANS - RETOUR :

     

     Après cet épisode, les crimes devinrent plus fréquents. Durant les vingt mois qu'il passa encore au 195 Melrose Avenue, il tua encore dix fois, et jusqu'à deux fois en l'espace d'un mois. Le meurtre était devenu une habitude, un plaisir qui n'était plus gêné par l'interdit ni freiné par la crainte d'être pris. En effet, les gens passaient sans cesse devant la porte de Nilsen, sans jamais rien soupçonner. Les cadavres s'accumulaient au rez-de-chaussée, et les voisins ne se doutaient de rien. Il y avait plus de compagnons de rencontre qui venaient à l'appartement et en repartaient sains et saufs, que de garçons qui y trouvaient la mort. Il était impossible de prévoir ce qui déclenchait la pulsion de meurtre. Cependant, on constata plus tard que la rencontre avait presque toujours lieu dans un pub, et surtout dans l'un deux, fréquenté par de jeunes homosexuels solitaires et sans abri. Nilsen engageait la conversation, payait quelques verres, offrant réconfort, écoute, et compagnie. Il connaissait bien Londres et quelques-uns de ces jeunes gens qui erraient sans but dans cette étrange cité étaient tout prêts à accepter d'aller manger quelque chose chez Nilsen. Celui-ci tuait toujours par strangulation, le plus souvent avec une cravate. Il attendait que son compagnon soit ivre et fatigué, ou bien endormi. Parfois, il achevait la victime en la noyant.

    __________________

    UN JEUNE HOMME MALCHANCEUX  :

     

    Martyn Duffey était le type même du jeune paumé qui ne peut que se laisser éblouir par un homme comme Nilsen. Il venait de Merseyside ( région de Liverpool ) et avait fréquenté les classes pour inadaptés. Il avait fait de nombreuses fugues, venant en stop à Londres pour découvrir que là non plus, il n'y avait pas de place pour lui. Son voyage de retour avait été entièrement payé par une association de charité. " Je demeurai abasourdi. Je ne pouvais pas croire, que moi, "Des" Nilsen, ait pu vraiment faire tout cela " DENNIS NILSEN Duffey avait essayé de suivre des cours de restauration mais, après un interrogatoire de la police pour avoir voyagé sans billet dans un train, il était retourné à sa marginalité et à sa révolte. Il quitta à nouveau ses parents en annonçant son intention d'aller vivre à New Brighton ( Merseyside ). Il revint à Londres et dormit dans les gares. Il rencontra Dennis peu avant son dix-septième anniversaire. Tous deux avaient travaillé dans la restauration, ce qui leur offrit probablement un sujet de conversation. Le jeune homme accompagna Dennis chez lui, but deux canettes de bière et s'écroula sur le lit. Dans l'obscurité, Nilsen s'assit près de Martyn Duffey et l'étrangla. Quand le corps fut inerte, il le traîna jusqu'à la cuisine, remplit l'évier et lui plongea la tête sous l'eau pendant à peu près quatre minutes. Nilsen a décrit la suite : " Je l'ai pris dans mes bras et je l'ai ramené dans la chambre. Je l'ai étendu sur le sol et je lui ai retiré ses socquettes, son jean, sa chemise et son slip. Je l'ai transporté dans la salle de bains. Je suis moi-même rentré dans la baignoire et je l'ai placé au-dessus de moi. Je l'ai lavé. Ensuite, j'ai eu du mal à le charger sur mes épaules : nous étions trempés tous les deux et son corps glissait. Je l'ai ramené dans la chambre. " UN CORPS SI BEAU " Je l'ai assis sur la chaise de la cuisine et je nous ai séchés tous les deux. Je l'ai étendu sur le lit, sans rabattre les draps. Il était encore très chaud. Je lui ai parlé et je lui ai dit que je n'avais encore jamais vu un corps aussi jeune que le sien. Je l'ai embrassé longuement et je l'ai serré contre moi, puis je me suis mis sur lui et je me suis masturbé. Ensuite, je l'ai mis dans le placard, provisoirement. Deux jours plus tard, il était tout boursouflé. Je l'ai caché sous le plancher ". Billy Sutherland avait 27 ans quand il rencontra Nilsen dans un pub, près de Piccadilly Circus. Il venait d'Edimbourg et portait de nombreux tatouages. Il était allé en prison et en centre d'éducation surveillée. Il avait une petite amie et un enfant en Ecosse ; cependant, à Londres, il vivait au jour le jour et pour subsister se prostituait occasionnellement avec les homosexuels. Toutefois, il avait gardé un contact étroit avec sa mère ; c'est elle qui prévint la police et l'Armée du Salut, quand elle n'eut plus de nouvelles. Sutherland fut une des rares victimes de Nilsen dont la disparition ait été signalée ; mais il y avait quarante hommes sur la liste des personnes disparues et il n'est pas étonnant que l'on ne soit pas remonté jusqu'à Dennis. Billy aurait pu échapper à son destin s'il avait su où aller : il était venu chez Nilsen sans y être convié. " Ce fut aussi facile que de reprendre un bonbon à un bébé. Je pensais: "Finis les problèmes mon vieux". Je trouvais que c'était une faveur parce que sa vie me semblait être une longue épreuve " DENNIS NILSEN Les deux hommes passèrent la soirée en allant de pub en pub, ils terminèrent leur périple vers Trafalgar Square. Nilsen en avait assez de marcher et il déclara qu'il voulait rentrer chez lui. Il alla jusqu'à la station de métro de Leicester Square et acheta un ticket. Il se retourna et vit que Sutherland l'avait suivi. Celui-ci lui dit qu'il n'avait nulle part où aller et Nilsen, à contrecoeur selon ses dires, lui acheta un billet et l'amena à Melrose Avenue. Sutherland fut tué parce qu'il était " collant ". Nilsen ne se souvint jamais très bien de ce meurtre, il se rappela de la strangulation, et du cadavre qu'il trouva au matin. La mort de Malcom Barlow fu encore plus fortuite. Il avait 24 ans et était seul au monde. Ses parents étaient morts et il n'avait pas d'amis ; il passait le plus clair de son temps en traitement ou dans les hôpitaux pour handicapés mentaux. LE HASARD Barlow était épileptique ; c'était un garçon difficile à supporter, il était pénible et ingrat. Il traînait dans tout le pays, vivant dans les hôtels ou avec ceux qui le ramassaient dans la rue. Le 17 septembre 1981, il était affalé sur le trottoir, dans Melrose Avenue. Nilsen partait pour le travail. Il passa devant Barlow et lui demanda si tout allait bien. Barlow répondit qu'il ne tenait plus debout à cause des médicaments qu'il prenait. Dennis lui dit qu'il aurait dû être à l'hôpital, il le soutint jusqu'à son appartement et lui fit une tasse de café. Ensuite, il descendit téléphoner à une ambulance qui arriva dix minutes plus tard. Barlow partit pour l'hôpital de Park Royal. Il en sortit je jour suivant et signa le registre. Ensuite, il retourna à Melrose Avenue et s'assit sur le pas de porte, attendant que Nilsen revînt de son travail. Ce dernier sursauta en le voyant : " je croyais que tu étais à l'hôpital ! ". Barlow répondit qu'il allait mieux. " Tu ferais bien d'entrer " conclut finalement Nilsen. UN MELANGE CONTRE - INDIQUE Il prépara le repas et tous deux s'installèrent devant la télévision. Nilsen se versa un verre et son compagnon en voulut aussi. Il lui déconseilla parce que l'alcool était contre-indiqué avec son traitement. Barlow insista, disant qu'un verre ou deux ne pouvaient lui faire de mal. Dennis céda : " fais comme tu veux ! ". L'autre but deux rhum-coca et tomba endormi sur le canapé. Au bout d'une heure, Nilsen essaya de le réveiller en le giflant, mais sans succès. Il pensa devoir à nouveau appeler une ambulance, mais il n'avait pas envie de se déranger. Il préféra se débarasser de Barlow en l'étranglant. Ensuite, il continua à boire jusqu'à ce qu'il fût suffisamment grisé pour aller se coucher.

    _______________

     COMME SI DE RIEN N'ETAIT :

     

     Le lendemain, comme il n'était pas d'humeur à soulever les lames de parquet ( sous lesquelles se trouvaient déjà six cadavres ), il poussa le corps sous l'évier de la cuisine et partit pour l'agence pour l'emploi. Barlow fut la dernière personne à avoir trouvé la mort à Melrose Avenue. " Je regrette qu'il ait cherché à me retrouver " écrivit plus tard son meurtrier. Plusieurs des victimes qui avaient précédé Malcolm Barlow ne furent jamais identifiées. Il y eut un hippy aux cheveux longs, un jeune homme maigre et un jeune skinhead portant les mots " couper suivant le pointillé " tatoués sur le cou. UNE VICTIME NON IDENTIFIEE Nilsen se rappela des circonstances, étranges et macabres, de la mort d'une autre victime non identifiée, de 1981 : " Je lui serrai le cou et je me rappelle avoir voulu mieux voir à quoi il ressemblait. Je n'ai senti aucune résistance... Je me suis assis et j'ai attiré à moi son corps nu, abandonné et chaud. Sa tête, ses bras et ses jambes pendaient, inertes, et il semblait dormir. Je sentais sa chaleur sur ma peau. J'eus une érection et mon coeur se mit à battre plus vite... J'ai placé le corps sur le lit et je me suis allongé nu, à côté de lui, sur les couvertures... Le matin, je l'ai assis, toujours nu, dans le placard, et je suis parti travailler.

    _________________

     

     LE MYSTERE DE LA MORT :

     

     Je n'ai pas pensé à lui de toute la journée. Le soir, en rentrant, j'ai passé un jean et j'ai allumé la télé. J'ai ouvert le placard et j'ai pris le corps. Je l'ai lavé, habillé et assis devant le poste. J'ai pris sa main, je lui ai raconté ma journée puis j'ai fait quelques remarques acerbes sur le programme de télé... Je me rappelle avoir été très excité à l'idée que ce beau corps était entièrement en mon pouvoir... " Jétais fasciné par le mystère de la mort. Je lui parlais doucement parce que j'avaisl 'impression qu'il était encore là... J'ai continué à le dorloter comme ça longtemps et je ne crois pas que dans toute sa vie, il ait jamais été si bien traité... Au bout d'une semaine, je l'ai mis sous le plancher ".


     hebergeur image

    ( La police fouille le jardin de la résidence

    de Cricklewood pour y mettre au

     jour les restes des douze victimes ).






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