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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
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  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Dennis Andrew Nilsen . ( l’étrangleur à la cravate ) . ( parti 4 )

    17/09/2011 14:54

    Dennis Andrew Nilsen  . ( l’étrangleur à la cravate ) . ( parti 4 )


    LE PROCES  :

     

    Le jury resta silencieux lorsque l'avocat de l'accusation fit le récit des quinze meurtres. Certains jurés semblaient éberlués et incrédules. C'était le début de deux éprouvantes semaines. 25 octobre 1983 : Dennis Nilsen dans le box du tribunal, prenant des notes et lisant les documents. Nilsen fut placé en détention préventive, à la prison de Brixton, dans le sud de Londres. On le mit dans un quartier de haute sécurité, ce qui signifie qu'il passait toute la journée dans une cellule, avec seulement une demi-heure de promenade surveillée. Il souffrit beaucoup de cette condition. Puisqu'il avait collaboré avec la police, il pensait qu'il aurait droit à un meilleur traitement. On lui infligea cinquante six jours de cachot pour avoir agressé un gardien, parce que le seau hygiénique n'avait pas été vidé. Il avait des périodes de profonde dépression. Cependant, son amitié avec un compagnon de cellule, David Martin, lui remonta le moral et l'aida à passer les jours et les mois de détention préventive.

    ___________

     DANS LE BOX :

     

     Le procès de Dennis Andrew Nilsen, accusé de six meurtres et de deux tentatives d'assassinat, s'ouvrit le 24 octobre 1983 au tribunal d'Old Bailey, devant le juge Croom-Johnson. L'homicide n'étant pas mis en doute, le procès allait soulever la question de la santé mentale de l'accusé. Allan Green, avocat de l'accusation, affirma que Nilsen avait tué en pleine conscience et volontairement, et qu'il était donc coupable de meurtre. Ivan Lawrence, avocat du prévenu, soutint qu'il souffrait d'une maladie mentale et qu'il n'avait pas contrôlé ses actes ; il plaida donc l'irresponsabilité. IRRESPONSABLE ? L'accusation était pourtant d'accord avec la défense pour reconnaître que Nilsen était anormal. Cependant, l'avocat de la défense assurait qu'il s'agissait d'une anormalité " fondamentale " excluant donc la responsabilité. Cette thèse était évidemment contestée par la partie civile. C'est précisément sur cette distinction que le jury allait devoir se prononcer et juger Nilsen. Tout d'abord, Nilsen avait voulu éviter ce débat en plaidant coupable : le procès n'aurait alors duré qu'une seule journée. Les preuves, réunies par la police, et qui contenaient de quoi faire se dresser les cheveux sur la tête des jurés, n'auraient pas été exposées et on aurait épargné aux familles des victimes le récit détaillé de la mort d'un l'être cher. Cependant, en changeant d'avocat, Nilsen changea aussi son système de défense : maître Ralph Heems estima qu'il y avait matière à plaider la " responsabilité atténuée ", par suite de troubles mentaux. Cela signifiait qu'il faudrait, pour juger la chose, examiner en détail toute l'affaire. 


    _______________________

     L' ACCUSATION :

     

     Néanmoins, maître Allan Green promit au jury qu'il n'aurait pas à examiner les photos prises par la police à Cranley Gardens et à la morgue de Hornsey. Il avertit aussi qu'il ne tenterait pas de prouver qu'il s'agissait de meurtres spécifiquement homosexuels - c'est-à-dire - que les victimes avaient été tuées parce qu'elles avaient refusé les avances de l'accusé. Il déclara considérer que c'était par hasard que les rencontres avaient eu lieu dans des pubs fréquentés par des homosexuels. Pour l'essentiel, il reprit les aveux de Nilsen, suivant pas à pas ceux-ci pour chacun des quinze meurtres, en s'arrêtant surtout sur celui de John the Guardsman, qui était particulièrement terrifiant. En outre, il ne manqua pas de faire frissonner le jury par l'évocation des éboueurs emportant des restes humains parmi les ordures ménagères. 


    __________________

     LES TEMOINS :

     

     Trois témoins furent appelés pour confirmer que Nilsen avait tenté de les tuer. C'étaient Douglas Stewart, qui avait signalé son agression à la police, Paul Nobbs et Carl Stottor. L'histoire de Stewart fut rapidement entendue, mais quand Paul Nobbs arriva à la barre, l'atmosphère changea de suite. C'était un jeune étudiant, il était tendu mais ses déclarations furent précieuses. Il raconta comment Nilsen l'avait aidé à échapper aux avances d'un autre homme, comment ils étaient allés dans une librairie, puis à Cranley Gardens. 


    _______________

    UNE MINE AFFREUSE :

     

    Répondant aux questions, il révéla que c'était lui, Nobbs, qui avait abordé Nilsen, ce qui ne permettait pas de présenter ce dernier comme un " dragueur ". Il affirma qu'il avait trouvé en lui un compagnon amical et serviable : il ne l'avait pas forcé à boire, ni empêché de téléphoner à sa mère pour lui dire où il était. Il n'avait pas eu non plus de geste déplacé et ne s'était pas montré violent. Nobbs avait dormi à Cranley Gardens et s'était réveillé à 2h du matin avec un violent mal de tête. Il s'était rendormi, puis réveillé de nouveau à 6h. C'est alors qu'il s'était vu dans une glace : il avait les yeux complètement injectés de sang, le blanc n'était plus visible. Il portait en outre une marque rouge au cou, et se sentait fort mal. Nilsen lui dit qu'il avait une mine affreuse et qu'il devait aller voir un médecin. Ils se séparèrent amicalement. A l'hôpital, on apprit à Nobbs qu'il avait subi une tentative d'étranglement. Il se dit que Dennis Nilsen était le coupable, mais il n'alla pas voir la police. Il déclara à la Cour qu'il avait craint de ne pas être cru. Il avait redouté aussi les mauvais traitements réservés aux homosexuels. Parlant d'une voix hésitante mais calme, Nobbs affirma qu'il n'avait rien dit ou fait qui aurait pu provoquer une agression, et que le lendemain, Nilsen n'avait fait aucune allusion à quoi que ce fût. Il estima que l'attaque avait dû intervenir avant 2h du matin, et que Nilsen l'avait donc laissé dormir ensuite, pendant quatre heures, alors qu'il était toujours à sa merci. La défense utilisa le témoignage de Paul Nobbs pour démontrer que Nilsen pouvait se conduire tout à fait normalement, puis être brusquement possédé par une pulsion de meurtre. En d'autres termes, il était malade mental. 

    ________________

     

    LE CAUCHEMAR DE STOTTOR :

     

    Le témoins suivant, Carl Stottor, raconta une histoire incroyable d'une voix presque inaudible. Mais, la conclusion qu'on pouvait en tirer était la même: Nilsen était fou. Il déclara qu'il se trouvait au bord du suicide, après une rupture, quand il avait rencontré Nilsen, dans un pub de Camden Town. Celui-ci l'avait réconforté, avait essayé de l'amuser et lui avait dit qu'il ne fallait pas penser au suicide à son âge : " Je le trouvais vraiment très gentil de me parler ainsi alors que j'étais en pleine déprime ". Ils allèrent à Cranley Gardens, en se tenant la main dans le taxi, sans arrières pensées sexuelles - Nilsen avait promis de ne pas le toucher. Stottor se mit au lit. Quand on lui demanda ce qu'il se rappelait des événements de la nuit, il raconta un véritable cauchemar. " Je me suis réveillé en sentant quelque chose autour de mon cou. Ma tête me faisait mal et je n'arrivais pas à respirer librement : je me demandais ce qui se passait. " J'avais la sensation d'étouffer, mais curieusement je n'éprouvais aucune crainte. Je me sentais dans une sorte d'état second, entre le rêve et la réalité. Mes oreilles bourdonnaient et le sang battait dans mes tempes. La salive me manquait et ma bouche était sèche ".

    _____________________

     PERTE DE CONSCIENCE :

     

     " Je sentis la main de Nilsen qui essayait d'ouvrir la fermeture éclair, derrière ma nuque. Il dit, assez fort, mais comme en chuchotant : " Reste tranquille, reste tranquille ". J'ai cru que, peut-être, il essayait de m'aider à me dégager du sac de couchage : il m'avait dit de faire attention à ne pas me faire coincer dans la fermeture. Ensuite, je perdis connaissance ". Stottor marqua alors un temps d'arrêt, comme si le rappel de tout cela en public lui était pénible. Dans la salle on aurait entendu une mouche voler. Le juge le laissa reprendre son souffle. Il poursuivit : " Mon cou était de plus en plus serré. Ma tête me faisait mal et je ne pouvais plus respirer. Je me rappelle vaguement avoir entendu l'eau couler. J'ai pensé que j'allais mourir. Je me suis dit que cet homme m'assassinait et que j'allais mourir. J'ai pensé tu te noies. C'est pour ça que tu as l'impression que tu vas mourir. J'étais très détendu et j'ai perdu conscience. Je ne pouvais plus lutter ".

     

    ___________________


    UNE ATTITUDE ETONNANTE  :

     

     Carl Stottor raconta qu'il s'était évanoui et était revenu à lui à plusieurs reprises. Il fut étonné de sentir la chienne Bleep lui lécher le visage : il était sur le lit et Nilsen le frictionnait pour le réchauffer. Quand il fut debout, il vit qu'il avait une marque horrible et rouge sur le cou et que ses vaisseaux sanguins avaient éclaté sur tout le visage. Nilsen le conduisit jusqu'au métro et lui souhaita bonne chance. Ce récit montra que Nilsen se conduisait normalement avant et après l'agression : il avait " sauvé " Stottor alors qu'il aurait pu, facilement, le laisser mourir. L'avocat de la défense, en interrogeant le témoin, cherchait à montrer que Nilsen était pour le moins anormal et, en fait, complètement incapable de contrôler ses actes. Il questionna habilement Stottor : " L' accusé était-il calme et compatissant après les faits, comme s'il était inconscient de vous avoir fait du mal "? " Oui " répondit le témoin. " C'est vraiment bizarre " conclut l'avocat en se rasseyant. " Je suis étonné de n'avoir pas une larme pour ces victimes. Je n'ai pas une larme pour moi-même, ni pour les proches des disparus ". Dennis Nilsen

     

    ______________

    LE RECIT DE L'INSPECTEUR PETER JAY :

     

     L'inspecteur principal Peter Jay vint alors rendre compte, à la barre, de l'attitude de Nilsen devant les interrogatoires : il l'avait trouvé détendu, coopératif et impassible. Il convint qu'il était inhabituel qu'un homme accusé de crimes terribles se montrât si disposé à informer ses accusateurs. Il mentionna aussi qu'il y avait eu quelques plaisanteries, la police estimant cela nécessaire pour passer en revue un tel catalogue d'horreurs. Un agent avait dit à Nilsen de jeter le mégot de sa cigarette dans les toilettes, celui-ci répondit : " La dernière fois que j'ai fait cela, on m'a arrêté ".

    _________________

     

    ATROCITES :

     

     Ensuite, le commissaire de police de Hornsey, Chambers, vint lire à la barre la transcription des aveux de Nilsen. Il lui fallut tout un après-midi et le matin suivant. Le récit détaillé de tant de décapitations, de dépecages et de découpages - énoncé d'une voix neutre et impersonnelle - jeta un froid dans le tribunal. Parmi les jurés, une femme semblait sur le point de s'évanouir, une autre regardait Nilsen, dans le box des accusés, avec des yeux chargés de haine ; un homme avait plongé sa tête dans ses mains. C'était un moment difficile pour Dennis, mais il demeurait absorbé dans son exemplaire de la transcription, comme s'il avait voulu s'assurer qu'il n'y avait pas d'erreur de lecture.

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     LES ARMES DES CRIMES :

     hebergeur image

    Dennis Nilsen tuait ses victimes par strangulation, il les achevait parfois par noyade. Les armes des crimes étaient diverses. C'étaient généralement des cravates. Lors de son procès, Nilsen déclara qu'au début de ses crimes, il avait quinze cravates, mais peu avant son arrestation, il ne lui en restait plus qu'une. L'une des victimes, Kenneth Ockendon, fut étranglé avec le câble d'un casque de hi-fi, avec lequel il écoutait de la musique. Après avoir dégagé le câble du cou, Nilsen plaça lui-même le casque sur ses oreilles. Cet objet se trouvait au tribunal, pour être présenté aux jurés. Il y avait aussi l'arme du dernier crime, la cravate nouée à une ficelle, avec laquelle Stephen Sinclair avait été étranglé. Les deux couteaux de cuisine qui avaient servi à dépecer les corps étaient également exposés avec un affûteur et une grande planche à découper. Mais c'est sans doute la marmite, dans laquelle Nilsen avait cuit les têtes de ses dernières victimes, qui fit frissonner l'audience d'horreur lors du procès.






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