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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 17 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Affaire Dominici .Parti 2 .

    30/09/2011 13:38

    Affaire Dominici .Parti 2 .


    Les débuts de l'enquête:

     

     L'enquête est confiée au commissaire de police Edmond Sébeille de la 9e Brigade mobile de Marseille. À 15h00, le juge Périès ne voyant pas venir les policiers de Marseille, décide de la levée des corps qui s'effectue à 15h30. Lors de la levée du corps de la fillette, le fossoyeur Figuière découvre un éclat de bois de crosse à dix centimètres de la tête d'Elizabeth et cet éclat passe de main en main sans savoir à quoi il correspond. À l'arrivée des policiers, une altercation éclate entre le commissaire Sébeille, le juge Périès et le capitaine Albert à qui il reproche de ne pas avoir contenu la foule de badauds et de journalistes qui piétine et fouille le périmètre du crime. Selon Sébeille, lui et son équipe sont arrivés à 13h30 à Lurs ; de nombreux journalistes dont André Sevry, correspondant du quotidien Le Monde, situent l'arrivée des policiers marseillais après 16h30. Le 5 août vers 18h00, les inspecteurs Ranchin et Culioli repêchent dans la Durance une carabine de guerre cassée en deux, une US M1 calibre 30. L'arme est en très mauvais état. Il manque plusieurs éléments et elle a été réparée avec des moyens de fortune : le guidon a été remplacé par une demi pièce de un franc de l'époque, le couvre-main en bois qui coiffe le canon est manquant, l'anneau grenadier est remplacé par une bague en duralumin de plaque d'identité de vélo qui maintient le canon au fût et fixé par une vis dans le bois, la dragonne est absente et l'ergot de queue de la culasse est cassé. Il ne peut donc s'agir en aucun cas de l'arme d'un tueur chevronné mais désigne plutôt un bricoleur1. Ce même jour, le camionneur Ode Arnaud déclare à la gendarmerie de Château-Arnoux avoir vu un homme assis à gauche à l'arrière de la Hillman lors de son passage à 23h15 et dépassé vers minuit, trois kilomètres avant Manosque, un side-car dont le side était gauche. Plus tard, les Dominici prétendront que ce side-car s'est arrêté chez eux mais ils situeront sa halte à 23h30. Il s'agit d'une manœuvre destinée à discréditer le témoignage du dénonciateur anonyme qui affirme avoir vu Gustave hors de la ferme en compagnie d'un inconnu entre 23h30 et minuit mais aussi à semer le trouble sur celui d'Ode Arnaud. Vers 19h30, le commissaire Sébeille rencontre pour la première fois Gaston Dominici près de l'endroit où gisait la petite Elizabeth quelques heures plus tôt. Les tatouages et les propos que lui tient le vieux chevrier impressionnent défavorablement le policier. Le 6 août 1952 ont lieu les premières auditions des Dominici et les premières invraisemblances apparaissent. Les Dominici disent avoir entendu les coups de feu mais non les cris et les appels de détresse des victimes. Gaston s'attribue la découverte de l'éclat de crosse de la US M1 et prétend l'avoir trouvé à 30 cm de la tête de la petite victime, peu après 8h00, en recouvrant le corps de la fillette avec une couverture ; il dit aussi l'avoir remis au gendarme Bouchier. Les inspecteurs Culioli et Ranchin découvrent une culotte de fillette dans un fourré du talus de la voie ferrée à 450 m de La Grand'Terre près de la gare sise au sud. L'inspecteur Ranchin le confirmera par écrit, lors de la contre-enquête, au capitaine Albert le 25 août 1955. Francis Perrin, le facteur de Lurs, déclare aux gendarmes qu'il a suivi les Drummond descendant de Lurs en voiture entre 11h30 et midi. Il renouvellera ce témoignage au commissaire Constant le 3 octobre 1952. Les 6 et 7 août, Lucien Duc, camionneur à La Roche-de-Rame témoigne à la gendarmerie de La Bessée (Hautes-Alpes). Il déclare être passé à 0h20 sur les lieux du crime en compagnie de son frère Georges, ils ont vu un inconnu « au visage inquiétant » qui s'est figé sur place à leur approche, à une centaine de mètres de la Hillman en direction de la ferme Dominici. L'inconnu est décrit comme âgé d'environ quarante ans, corpulent, mesurant environ 1,80 m et pourvu d'une chevelure abondante. Les 6 et 13 août 1952, le commissaire Sébeille recueille les témoignages de Henri Conil, entrepreneur de bâtiments, et de Jean Brault, étudiant en vacances à Peyruis. H. Conil dit être passé avec son camion devant la Hillman entre 1h30 et 1h35 en compagnie de l'étudiant en médecine. Les deux hommes disent avoir vu une silhouette bouger dans l'ombre près de la voiture, ce qui voudrait dire que l'assassin ou un complice était encore présent sur place. Le 7 août 1952, une perquisition à la ferme permet de saisir un fusil de chasse de calibre 12, un vieux fusil de guerre Gras rechambré pour la chasse au gros gibier et une carabine 9 mm. Gustave refuse de répondre aux questions des policiers en présentant un certificat de maladie de complaisance. En fin d'après-midi, à 17h00, les obsèques des Drummond ont lieu à Forcalquier. Le matin du 8 août 1952, Gustave est interrogé pendant quatre heures par Sébeille à Peyruis. Le fermier maintient ses précédentes déclarations. Le commissaire Sébeille entend Lucien Duc qui renouvelle ses dépositions des 6 et 7 août. Roger Roche qui habite Dabisse, un hameau à 1 800 m au nord-est de La Grand'Terre, dépose à la gendarmerie de Malijai. Il déclare qu'il était dans son jardin au moment du drame et qu'il a entendu quatre ou cinq coups de feu en provenance de la ferme. Il dit, sans être catégorique, avoir entendu des cris. Il poursuit en disant être resté dehors un quart d'heure et ne pas avoir entendu de bruit de moteur ni vu de lueur de phares de véhicule sur la nationale 96. Dans l'après-midi, le commissaire Sébeille présente la carabine US M1 à Clovis Dominici qui s'effondre sur la voie à sa vue. Emmené à Peyruis et interrogé deux heures durant, il nie connaître l'arme du crime. Les gendarmes Romanet et Bouchier recueillent le témoignage de J.-M. Olivier à son domicile. Selon lui, Gustave l'a hélé de derrière la Hillman à hauteur du capot. Surpris, Olivier s'est arrêté une trentaine de mètres plus loin. Gustave l'a rejoint en courant et lui a demandé d'avertir la gendarmerie d'Oraison. Gustave lui aurait dit : « Il y a un type mort sur le talus au bord de la route ». Selon Gustave, il aurait seulement dit qu'il y avait « un mort là-bas » en désignant la Durance d'un geste. Or, selon sa propre version, vers 6h00, il savait qu'Elizabeth n'était pas encore morte. Le 9 août, le quotidien France Soir publie le carnet de voyage d'Elizabeth Drummond : il s'agit en réalité d'un faux réalisé par le journaliste Jacques Chapus. Le 12 août, Aimé Perrin, demeurant à Giropey, est interrogé par le gendarme Romanet sur les conditions de sa rencontre avec Yvette Dominici le matin du 5 août. Aimé Perrin lui rapporte les propos d'Yvette, qui a évoqué, entre autres, la présence d'une femme en noir. Aimé Perrin affirme avoir été prévenu qu'un crime avait été commis près de la ferme Dominici par le poseur de voies Bourgues, avant 07h00, le matin du 5 août ; cela n'est pas crédible puisque le dénommé Bourgues n'était pas présent à La Grand'Terre ce matin-là et sûrement pas dans cette tranche horaire. Le quotidien L'Humanité publie une photo de Jack Drummond, en uniforme d'officier de la Home Guard, parlementant avec des officiers de la Wehrmacht derrière les lignes allemandes, aux Pays-Bas, début mai 1945. Le PCF tente d'accréditer la thèse selon laquelle le massacre des Drummond serait la conséquence de la lutte acharnée entre les services secrets anglais et américains, dans les Basses-Alpes. Le 13 août, Yvette est interrogée à La Grand'Terre par les gendarmes Romanet et Bianco mais ne parle plus de la femme en noir vue par Gustave. Le 16 août, le commissaire Sébeille recueille le témoignage de Raymond Franco, maroquinier marseillais, en vacances au Plan-des-Mées : il dit avoir entendu comme un doublé de chasse puis trois ou quatre coups de feu plus espacés, au moment du drame depuis la fenêtre ouverte de sa chambre. Yvette est également interrogée par le commissaire Sébeille. Elle rapporte que Gustave, rentrant de la ferme Girard, lui aurait appris que les Drummond campaient sur la décharge des Ponts et Chaussées ; par la suite, en 1955, elle niera avoir fait cette déclaration. Elle soutient qu'elle n'a pas bougé de sa cuisine et que personne ne lui a demandé d'eau ni de nourriture, ni d'autorisation de camper. Elle confirme, mot pour mot, la déposition de Gustave du 8 août, ce qui trahit une entente préalable entre les époux sur ce qu'il convenait de dire à ce sujet. En effet, venant d'une direction opposée, Gustave ne pouvait deviner à 20h00, apercevant la Hillman, que ses occupants, sans monter de tente, allaient bivouaquer à cet endroit si peu propice au campement. Interrogé par le gendarme Romanet, M. Boyer prétend ne pas s'être arrêté à La Grand'Terre le matin du 5 et s'être rendu directement à la gare de Lurs. Mais les 20 août et le 25 juin 1953, devant Sébeille, il reviendra sur ce mensonge sans s'en expliquer. En fait, c'est ce qu'il a entendu de la conversation entre Gustave et Clovis qui a inquiété Boyer au point de lui faire carrément nier sa présence à la ferme ce matin-là, puis quand il a admis s'y être arrêté, nier avoir entendu autre chose que « cadavre » à propos de la fillette. Le 17 août 1952, Mme Jeanne Christianini de Marseille déclare à la gendarmerie de Marseille-Nord que, passant à 20h30 sur les lieux du crime, elle a vu un homme assez grand, qui pourrait être J. Drummond, regardant sous le capot levé de la Hillman. Ceci expliquerait qu'Anne et Elizabeth Drummond se soient rendues à la ferme pour quémander de l'eau afin de remplir le radiateur, dont le système de refroidissement, conçu pour le climat britannique, s'est montré déficient sous la canicule provençale. Dans la nuit du 17 au 18 août, une reconstitution est organisée sur les lieux du massacre par une nuit sans lune, alors que la lune était pleine la nuit du crime. La reconstitution implique les frères Duc, qui ont vu à 0h20 un inconnu à 58 m de la ferme, et Marceau Blanc qui confirme son témoignage sur son passage à 4h30. Le 19 août, Jean Garcin, cultivateur à Ribiers (Hautes-Alpes) dépose à la gendarmerie du même lieu ; il dit avoir vu des coussins disposés autour de la Hillman lors de son passage à 3h45 sur les lieux du drame. Le 20 août, Gustave se déplace à Peyruis pour remettre à Sébeille une lettre qu'il a reçue de son frère Aimé demeurant à Eygalières (Bouches-du-Rhône). Celui-ci explique que les initiales RMC sur la crosse de la US M1 correspondent à René-Marcel Castang, habitant à Lurs et décédé en 1946. Il écrit que le jour des obsèques de Castang des armes ont été volées dans sa ferme, voisine de celle de Paul Maillet. Ce même jour, une lettre anonyme parvient à Sébeille : elle dit que le jour de l'enterrement de Castang, P. Maillet a volé la US M1 dans la ferme du défunt. Ce même jour encore, Giovani Colussel déclare à la gendarmerie de La Saulce (Hautes-Alpes) que, venant de Peyruis, il est passé à 5h00 devant les lieux du crime ; il a vu une couverture étendue à plat, à environ 1,50 m devant la Hillman. Toujours ce 20 août 1952, Germain Garcin, parent de Jean Garcin et camionneur à Laragne (Hautes-Alpes) dépose à la gendarmerie du lieu ; il déclare avoir vu une portière de la Hillman ouverte ainsi qu'un homme assez grand penché sous le capot levé, avec une lampe à la main lors de son passage, à 3h50, sur les lieux du crime. Le 21 août, paraît une tribune libre dans le quotidien Le Monde : Maître Garçon, avocat parisien, dénonce les bavardages inconsidérés de Sébeille aux journalistes et l'accuse de chercher une notoriété de mauvais aloi. Ce même jour, le chauffeur de car Joseph Juliany dépose à la gendarmerie de Manosque, disant qu'en revenant de Corps (Isère) vers Manosque, il a vu vers 23h30, un homme assez grand penché sous le capot levé de la Hillman avec une lampe à la main, ce qui confirmerait un problème mécanique. Le 24 août, les gendarmes identifient l'auteur de la lettre anonyme ; il s'agit d'une lavandicultrice qui déclare que, pendant l'été 1950, elle a rendu visite aux Maillet et a vu l'arme du crime pendue à un clou dans leur cuisine. Une lettre anonyme, postée à Sisteron (Basses-Alpes) en date du 25 août 1952, apprend au commissaire Sébeille que Gustave était à l'extérieur de la ferme en compagnie d'un inconnu entre 23h30 et minuit le 4 août. Les 18 et 27 août 1952, un certain Panayoutou prétend avoir assisté au triple meurtre mais son témoignage se révèle faux. On ne saura jamais s'il s'agit d'un indicateur-provocateur de la police ou d'un affabulateur alléché par la prime d'un million d'anciens francs promise par le Sunday Dispatch et Samedi Soir à qui permettrait de découvrir le ou les coupables. Le 29 août, une perquisition chez Paul Maillet, un temps soupçonné, permet la saisie de deux PM Sten avec chargeurs et munitions dissimulés dans le four de sa cuisinière. Interrogé jusqu'à 19h00, à Forcalquier, sur l'origine de ces armes, P. Maillet ne donne aucune explication crédible. Il se souvient brusquement que, dans l'après-midi du 4 août, il a entendu une détonation de fusil de guerre provenant des buissons de la Durance alors qu'il travaillait sur la voie près de la gare de Lurs. En accord avec le parquet, P. Maillet ne sera pas poursuivi pour détention illégale d'armes de guerre, en contrepartie de services à rendre aux enquêteurs. Ce même jour, Paul Delclite, chef de station à la mine de Sigonce, qui couche occasionnellement à la ferme Guillermain, située à 350 m au sud de la ferme Dominici, déclare aux gendarmes Romanet et Bouchier s'être rendu le lundi 4 août vers 22h00 à son jardin situé au quartier de St-Pons, environ un kilomètre au nord de La Grand'Terre. Il raconte que, passant à bicyclette devant la Hillman, il a remarqué sur le côté gauche du véhicule un amas de couvertures mais n'a vu ni toile de campement, ni lit de camp.

     

     

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    Photos du procès  :

     

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    Photos de la reconstitution :


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