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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 51 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Thierry Paulin .(Le Monstre de Montmartre, Le Tueur de Vieille Dames ). parti 2.

    23/09/2011 12:29

    Thierry  Paulin .(Le Monstre de Montmartre, Le Tueur de Vieille Dames ). parti  2.


    Première vague de meurtres :

     

     - Le 5 octobre 1984, une vieille dame de 91 ans, Germaine Petitot, fut agressée chez elle par deux hommes. Dans son petit appartement de la rue Lepic, au bas de la butte Montmartre, elle fut ligotée, bâillonnée et battue avant d’être délestée de ses économies. La femme fut dans l’incapacité de donner une description de ses agresseurs. La police enregistra les faits et la déposition vint s’ajouter au dossier déjà volumineux qui concernait les attaques de personnes âgées dans le 18e arrondissement.

     - Le même jour, dans le 9e, un arrondissement limitrophe, Anna Barbier-Ponthus eut moins de chance que Germaine Petitot. Cette dame de 83 ans vivait seule dans son modeste appartement de la rue Saulnier. En fin de matinée, elle rentra chez elle après avoir fait ses courses. Elle n’en ressortit plus. Selon toute vraisemblance, elle fut poussée à l’intérieur de chez elle au moment où elle ouvrait sa porte, puis elle fut battue et étouffée avec un oreiller. Son corps fut découvert peu de temps après, bâillonné et ligoté avec du cordon à rideau. On lui avait volé 200 ou 300 francs (30 ou 45 €), le peu que contenait son porte-monnaie.

    - Le 9 octobre, les pompiers furent appelés sur les lieux d’un début d’incendie, à nouveau dans le 18e arrondissement. Dans l’appartement à moitié calciné, ils découvrirent le corps, pieds et mains liés, de Suzanne Foucault, 89 ans. La vieille dame avait été assassinée, étouffée par un sac plastique qui lui recouvrait la tête. On lui avait volé sa montre d’une valeur de 300 francs, et 500 francs en argent liquide. Pendant près d’un mois, la série sembla s’interrompre. Paulin se montrait encore et toujours en boîte de nuit.

     - Le lundi 5 novembre, boulevard de Clichy, on trouva le corps de Ioana Seicaresco, une institutrice à la retraite âgée de 71 ans. Elle avait été battue à mort après avoir été bâillonnée et ligotée avec du fil électrique. Le décès remontait au samedi, mais ne fut découvert que deux jours plus tard, grâce aux enfants de la gardienne venus prendre un cours particulier avec la vieille dame. L’appartement était saccagé. Le ou les assassins avaient fait preuve d’une sauvagerie inouïe : la pauvre avait le nez et la mâchoire fracturés, et un foulard l’étranglait à moitié. L’autopsie révéla qu’elle avait toutes les côtes du côté droit brisées. La vieille dame, qui faisait ses courses invariablement tous les jours, vers 12h30, avait été suivie. Les assassins avaient ramassé 10.000 francs (1500€) en bons du Trésor que Ioana Seicaresco gardait chez elle.

     - Deux jours plus tard, le 7 novembre, toujours dans le 18e arrondissement, on trouva une quatrième victime. Alice Benaïm fut découverte, deux heures à peine après son assassinat, par son fils André, qui venait, comme tous les jours, déjeuner avec sa mère. La vieille dame de 84 ans avait été frappée au visage, rouée de coups et torturée. Son ou ses meurtriers avaient fait preuve d’un rare sadisme : ils lui avaient fait avaler de la soude caustique, sans doute pour lui faire avouer où étaient cachées ses économies. La bouche et la gorge brûlées, Alice Benaïm avait été ligotée avec du fil électrique et jetée sur son lit, bâillonnée avec une serviette-éponge. Elle mourut étranglée. Selon son fils, le butin ne dépassait pas les 400 ou 500 francs (60 ou 75€). Cette fois, un voisin prévint la presse. En quelques heures, photographes et journalistes furent sur les lieux. L’affaire, dévoilée au public, prit une envergure nouvelle. La presse consacra de nombreux articles à cette série noire.

    - Le lendemain, à une vingtaine de mètres à peine de la rue où habitait Alice Benaïm, c’est Marie Choy, 80 ans, qui trouva la mort. C’est l’infirmière qui venait soigner la vieille dame à domicile qui la trouva morte, étranglée. Le cadavre torturé, jeté sous le lit, était ligoté, avec du fil de fer cette fois, et bâillonné avec une serviette-éponge. L’autopsie montra, entre autres sévices, que Marie Choy avait eu la boîte crânienne défoncée. Les assassins n’avaient pu dérober que 200 ou 300 francs (30 ou 45 euros).

     - le 9 novembre, toujours dans le 18e arrondissement, c’est Maria Mico-Diaz, 75 ans, qui mourut, pieds et poings liés, étouffée par un torchon. Son cadavre, portant des traces de coups de couteau, fut découvert par la police sur son lit. Le montant du vol n’excédait pas 200 ou 300 francs. C’était le sixième meurtre depuis le 5 octobre. Moins d’une semaine s’écoula et, le 12 novembre, on découvrit deux autres corps au cours d’une même journée : un dans le 18e et l’autre dans le 17e, un arrondissement tout proche. Mais ses crimes avaient été perpétrés respectivement six et huit jours auparavant. On trouva d’abord le corps de Jeanne Laurent, 82 ans, elle aussi ligotée avec du fil électrique. L’appartement avait été littéralement dévasté, mais seules des liquidités avaient été volées. La vieille dame habitait au dernier étage et son corps fut découvert par un ouvrier couvreur qui travaillait sur le toit de l’immeuble.

    - Quatre heures plus tard, à 800 mètres de distance, le second cadavre de la journée fut découvert. Paule Victor, 77 ans, fut trouvée morte, la tête dans un sac en plastique, sous un oreiller. La police avait été alertée grâce à une jeune voisine qui, en allant aux toilettes communes, avait remarqué une forte odeur de putréfaction. Entre le 5 octobre et le 9 novembre 1984, en à peine un mois, il y eut donc huit meurtres de vieilles dames dans le 18e et dans des arrondissements contigus. Les journaux parlèrent d’un "tueur de vieilles dames du 18e", les hommes politiques commencèrent à s’émouvoir et les forces de police se mirent à quadriller le quartier. De leur côté, les enquêteurs firent des rapprochements. Les spécialistes réalisèrent que le mode opératoire était toujours le même.



    _______________________

    Bref retour à Toulouse :

     

     Le 18e étant devenu un quartier à haut risque pour Paulin et son ami Jean-Thierry, tous deux avaient en effet décidé de quitter la capitale et de "se mettre au vert" pendant un moment dans la ville où Paulin avait passé une partie de son adolescence, Toulouse. Là, logeant provisoirement chez le père de Paulin, ils essayèrent de vivre "normalement". Paulin retrouva le quartier de son adolescence et renoua avec ses anciens amis. Mathurin et lui s’affichèrent dans les boîtes fréquentées régulièrement par les homos de Toulouse et dépensèrent avec ostentation de grosses sommes d’argent. Mais les années qui avaient passé n’avaient pas aidé à résoudre les querelles familiales. Les disputes reprirent de plus belle entre Paulin et son père, et l’homosexualité désormais manifeste de Paulin n’arrangea rien. Le couple qu’il formait avec Mathurin connut, lui aussi, des difficultés et se dégrada peu à peu. Ils finirent par se séparer. Mathurin rentra à Paris, Paulin continua seul sa vie de noctambule. Séduit depuis longtemps par le monde du spectacle, Thierry Paulin pensait de plus en plus à monter ses propres numéros musicaux. Il s’y employa activement. Il continua à soigner son image et, selon une méthode qu’il continua d’appliquer dans les soirées parisiennes, il offrit largement champagne et cocaïne pour s’attirer les sympathies. C’est à cette même époque que Paulin tenta de lancer la "Transforme Star", une agence de spectacles de travestis. Malgré ses efforts, l’entreprise échoua (Thierry Paulin avait même rencontré la chanteuse Line Renaud afin de demander conseil pour son entreprise.) Il semblait avoir changé et bouillonnait de projets.

     

    _____________________

     

    Retour à Paris et deuxième vague de meurtres :

     

     Un an avait passé depuis le 12 novembre 1984, et les policiers du 36 Quai des Orfèvres s’égaraient dans de multiples hypothèses. La série de meurtres du 18e arrondissement s’était interrompue, et rien ne permettait aux enquêteurs de se mettre sur la trace du ou des meurtriers.

    - Le 20 décembre 1985, dans le 14e arrondissement cette fois, la découverte du corps d’une vieille dame de 91 ans, Estelle Donjoux, étranglée chez elle, relança l’affaire.

     - Moins de quinze jours plus tard, le 4 janvier 1986, Andrée Ladam, 77 ans, subit le même sort à quelques mètres de là.

     - Après une courte trêve de cinq jours, ce fut Yvonne Couronne, 83 ans, qui fut surprise et assassinée à son domicile, rue Sarrette. Ces trois crimes furent perpétrés dans un rayon de 400 mètres autour de l’église d’Alésia, dans le 14e arrondissement. Chaque fois, le même scénario se répétait : la vieille dame était suivie depuis la rue jusqu’à son palier, puis poussée à l’intérieur de son appartement au moment précis où elle ouvrait la porte, pour être finalement étouffée ou étranglée. Ce rituel rappelait le cauchemar des vieilles dames du 18e, sans pour autant apporter la certitude qu’il s’agissait bien du même homme. Au contraire, la composante sadique caractéristique des meurtres du 18e, la violence gratuite dont faisait preuve le tueur jusque-là, semblait avoir disparu (Jean-Thierry Mathurin était peut-être le plus violent des deux). Dans cette nouvelle série, le meurtrier opérait avec moins de sauvagerie. Il ne torturait plus et procédait de façon plus rapide, étranglant immédiatement ses victimes ou les étouffant sous des édredons, des matelas ou des oreillers. Pourtant, l’ombre du "tueur du 18e" planait sur cette seconde série noire.

    - Au cours de la seule journée du 12 janvier 1986, deux femmes furent retrouvées mortes chez elles. Marjem Jurblum, 81 ans, rue Pelé, dans le 11e, et Françoise Vendôme, une veuve âgée de 83 ans, rue de Charenton, dans le 12e. Toutes deux étaient mortes étranglées. Après plus d’une soixantaine d’interpellations sans résultats dans les milieux suspects (toxicomanes, trafiquants, détraqués), les enquêteurs étaient au bord du découragement et le quai des Orfèvres, à force de comparaisons, se trouva devant autant de points communs que de divergences. C’est pourtant vers la fin de ce mois de janvier 1986 que la police, pour la première fois depuis le début de l’affaire, fit un grand pas en avant. Le laborieux travail de comparaison d’empreintes digitales (qui, à l’époque, n’était pas encore informatisé) porta enfin ses fruits. Des empreintes relevées sur les lieux de plusieurs crimes commis en 1984 étaient bel et bien identiques à plusieurs autres séries d’empreintes relevées sur les lieux des derniers crimes. C’est ainsi que la police put assurer qu’un même homme au moins, sans préjuger des complices probables, avait été présent lors de trois agressions mortelles de 1984 (une dans le 19e, deux dans le 18e), une de 1985 (dans le 14e) et trois de 1986 (dans le 14e, le 11e et le 15e). Cette découverte bouleversa le cours de l’enquête. La police détenait à présent trois éléments : une série d’empreintes, un mobile (le vol d’argent liquide) et un mode opératoire bien défini. En dépit de la nouvelle panique qui s’emparait de la capitale, les enquêteurs reprirent confiance.

     - Le 31 janvier 1986, Virginie Labrette, 76 ans, fut retrouvée morte dans son appartement, dans le 12e arrondissement. La police organisa alors une opération "coup de poing" à grande échelle dans la fourmilière du milieu interlope parisien. Les rafles et les contrôles dans les bars de Pigalle se multiplièrent. Pendant toute cette période, quand il n’était pas en train de "faire la fête", Thierry Paulin travailla dans une agence multiservice appelée Frulatti. Pour s’être fait connaître comme un garçon ayant des relations, Paulin était chargé de trouver des contrats aux photographes, mannequins et illustrateurs freelance de l’agence. Très vite, il devint l’homme à tout faire que son patron n’hésitait pas à envoyer chez les mauvais payeurs. Mais l’agence, créée par un étudiant d’une école de commerce inexpérimenté, fit faillite en mai 1986, après une soirée qui engendra d’énormes dettes. Paulin disparut dans la nature.

    - Le 14 juin 1986, à nouveau dans le 14e arrondissement, un huitième meurtre mit les nerfs de la police à rude épreuve. Ludmilla Liberman, une veuve de nationalité américaine, avait été surprise et tuée par son agresseur, alors qu’elle rentrait chez elle. Deux mois passèrent sans qu’aucun nouveau crime ne soit commis. La Brigade Criminelle était alors loin de se douter que celui qu’elle traquait depuis deux ans était déjà sous les verrous. En effet, en ce mois d’août 1986, mécontent parce qu’un sachet de cocaïne ne contenait pas la dose annoncée, Paulin s’était rendu à Alfortville chez le trafiquant qui la lui avait fournie. Il l’avait menacé à l’aide d’un pistolet d’alarme et l’avait battu avec une batte de base-ball. Le revendeur avait été si durement malmené qu’il avait porté plainte auprès de la police. Paulin avait été arrêté et condamné à 16 mois de prison pour "vol avec violence" et "infraction sur les stupéfiants". Avant d’être incarcéré à Fresnes, il fut fiché et ses empreintes digitales furent relevées. Certaines circonstances expliquent que les policiers n’aient pas fait le lien entre Paulin, arrêté comme un petit braqueur de banlieue, et l’assassin parisien des vieilles dames. Les moyens informatiques à disposition de la police étant à ce moment-là encore limités, la comparaison des empreintes se faisait fiche par fiche. Un travail excessivement long et méticuleux fut accompli sur 150 000 fiches, mais ce travail portait exclusivement sur des suspects fichés à Paris. Le recoupement n’était donc pas évident. Pendant plus d’un an, aucun autre meurtre portant la signature du tueur ne fut commis. Pourtant, Paulin n’eut pas à purger la totalité de sa peine : il quitta la prison de Fresnes au bout de 12 mois. Vers la fin de l’été 1987, fraîchement libéré, Paulin renoua avec ses anciennes connaissances et reprit sa vie de noctambule. Toujours décidé à organiser des soirées, il entreprit de mettre à jour son carnet d’adresses. Il se remit à fréquenter les discothèques et les bars homosexuels du quartier des Halles, apparaissant ici et là, plus exubérant que jamais. Paulin fréquenta assidûment "Le Palace", une boîte de nuit célèbre, située rue du Faubourg Montmartre, à Paris. Toujours charmant et poli, Paulin dépensa sans compter pendant ces soirées : il payait comptant et laissait de très gros pourboires. Parfois, il venait tous les soirs pendant une semaine, puis disparaissait pendant un mois pour resurgir plusieurs soirs de suite. Paulin ne tuait plus, mais dilapidait toujours de grosses sommes d’argent aux yeux de tous. Il n’avait d’ailleurs jamais volé à ses victimes les sommes nécessaires à un tel train de vie.

     - Plusieurs mois passèrent et, brusquement, la série noire reprit. Le 25 novembre 1987, Rachel Cohen, 79 ans, fut assassinée à son domicile, dans le 10e arrondissement et, le même jour, à une centaine de mètres de là, Mme Finaltéri, 87 ans, fut laissée pour morte par son agresseur, étouffée sous un matelas.

    - Deux jours plus tard, toujours dans le 10e, Geneviève Germont, 73 ans, étouffée puis étranglée, succomba au 22 rue Cail.




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    hebergeur image

    Jean-Thierry Mathurin .






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