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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 51 articles publiés dans cette catégorie
  • 256 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Henri Désiré Landru . ( Le Barbe-Bleue de Gambais ) .parti 2.

    22/09/2011 14:41

    Henri Désiré Landru . ( 	Le Barbe-Bleue de Gambais ) .parti 2.


    L'affaire Landru :

     

     Pour se procurer des revenus, Landru va, à partir de 1915, franchir le pas qui le conduira à l'échafaud. Se faisant passer pour un homme veuf, esseulé et disposant d'une certaine aisance, il entreprend de séduire des femmes seules qui, sans être véritablement riches, possèdent quelques économies et surtout, mènent une vie suffisamment isolée de leur entourage. Simulant une prospérité qui n'est que de façade, il leur fait miroiter le mariage et les invite à séjourner brièvement dans une villa isolée qu'il loue, d'abord à Vernouillet, puis à Gambais (Seine-et-Oise, actuel département des Yvelines). À force d'éloquence, il fait signer à ses victimes des procurations lui permettant ensuite de faire main basse sur leurs comptes bancaires. Il ne lui reste plus qu'à assassiner ces dames imprudentes, puis à faire disparaître les corps. On supposera par la suite qu'il les brûlait dans le fourneau des villas qu'il louait : bien qu'étant assez isolée, la maison de Gambais est suffisamment proche des autres habitations pour qu'à plusieurs reprises, l'attention du voisinage ait été attirée par certaines odeurs nauséabondes s'échappant de la cheminée à des périodes où le chauffage intensif n'était pas indispensable. Toutefois, comme Henri Landru se montre assez discret dans l'accomplissement de ses crimes, ces faits resteront dans l'ombre tant que n'éclatera pas l'affaire. De plus, il bénéficie du contexte trouble de la Première Guerre mondiale ; ainsi, alors qu'il est fiché comme escroc en fuite pour sa précédente condamnation, il peut se permettre sans vrai risque d'être arrêté, de rentrer de temps en temps auprès de sa femme et de ses enfants, qui le croient brocanteur, et qu'il fait profiter du produit de ses crimes. Landru utilise une multitude de pseudonymes. Lorsque l'une de ses victimes lui demande des papiers d'identité afin d'organiser le mariage promis, il prétend être originaire des régions occupées par les Allemands, ce qui rend impossible la vérification de son identité. Qui plus est, la guerre augmente le nombre de femmes seules susceptibles d'être ses victimes.

     

    _______________________

     

    Début de l'affaire :

     

     À la fin de 1918, le maire de Gambais reçoit une lettre d'une certaine Mme Pellat, lui demandant des nouvelles d'une Mme Anne Collomb qui, fiancée à un M. Dupont, s'était établie avec lui à Gambais ; le maire répond qu'il ne connaît pas cette personne. Quelque temps plus tard cependant, l'édile reçoit une lettre d'une certaine Mlle Lacoste, qui lui demande des nouvelles de sa sœur, Célestine Buisson, laquelle se serait également installée à Gambais avec un M. Frémyet. Frappé par la similitude de ces demandes, le maire met en contact les deux familles qui se rendent compte que Dupont et Frémyet semblent être la même personne, et s'unissent pour porter plainte contre X auprès du parquet de la Seine. Une enquête de police permet alors d'établir que la villa en question baptisée « l'Ermitage », appartient à un certain Monsieur Tric, qui la loue à un Monsieur Frémyet, résidant à Rouen. Les recherches sur cette personne demeurent vaines jusqu'à ce que, le 11 avril 1919, la parente de l'une des disparues reconnaisse le mystérieux homme sortant d'un magasin de faïences rue de Rivoli à Paris. Alertée, la police parvient à localiser l'individu, nommé Lucien Guillet ; celui-ci est arrêté à son domicile rue Rochechouart, le 12 avril 1919, jour de ses cinquante ans, par les policiers Braunberger et Belin l'accusant d'escroquerie et d'abus de confiance.




    _________________________________

    Instruction :

     

     

     L'examen des papiers personnels de Landru – et en particulier son carnet de comptes, méticuleusement tenu – révèle une vaste opération d'escroquerie au mariage : pas moins de 283 femmes sont entrées en contact avec Landru suite à des annonces matrimoniales passées par celui-ci dans des journaux. Dans le carnet, la découverte par le commissaire Dautel des noms de dix femmes déclarées officiellement disparues, conduit le juge Bonin à inculper Landru de meurtres en mai 1919. Dessin de la cuisinière dans laquelle Landru aurait brûlé ses victimes dessiné par Landru lui même. Des perquisitions ont lieu chez Landru mais aussi dans les deux villas qu'il louait successivement, à Vernouillet puis à Gambais, conduisant à la découverte de débris humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière ; on trouve également des agrafes, des épingles, des morceaux de corset, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d'os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents. Le 28 juin 1919, les enquêteurs Kling et Beyle font brûler dans la cuisinière une tête de mouton et un gigot de 7 livres : ils constatent que le tirage est excellent et que la graisse de la viande assure une parfaite combustion. De même, les enquêteurs retrouvent dans un garde-meubles loué par Landru des meubles ayant appartenu à l'une des victimes. Les papiers personnels de Landru sont examinés, en particulier sa comptabilité, qui révèle l'achat de plusieurs scies à métaux et scies à bûches ; les noms des fiancées y sont même associés à des heures qui paraissent, pour les enquêteurs, constituer les heures des crimes (« 12 avril 1917 Mlle Babelay 4 h soir ; 1er septembre 1917 Mme Buisson 10 h 15 ; 26 novembre 1917 Mme Jaume 5 h ; 5 avril 1918 Mme Pascal 17 h 15 »). L'un des éléments les plus accablants est fourni par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée). Il semble aujourd'hui acquis, tant par les analystes que par les historiens, que les victimes étaient découpées et que les corps (tronc, jambes, bras) étaient soit enterrés dans des bois, soit jetés dans des étangs tandis que les têtes, mains et pieds étaient incinérés (vraisemblablement dans la cuisinière de la villa). Le 19 décembre 1919, Mme Landru et son fils Maurice sont inculpés de recel qualifié ainsi que de faux et usage de faux. Internée à la prison Saint-Lazare pour avoir aidé son époux à réaliser des titres ayant appartenu à1une des victimes, Mme Landru obtient finalement un non-lieu. Le 18 août 1920, le juge Bonin récapitule toutes les charges : le dossier est si volumineux que le substitut Gazier, chargé d'établir le réquisitoire définitif, profite des vacances du juge Bonin pour l'étudier dans le cabinet du magistrat. Le dossier contient en tout plus de 5 000 pièces sans preuve.




    hebergeur image

     

     

    Dessin de la cuisinière dans laquelle

    Landru aurait brûlé ses victimes

     dessiné par Landru lui même.


     hebergeur image






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