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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 51 articles publiés dans cette catégorie
  • 256 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Guy Georges Rampillon . ( Le Tueur de L'Est Parisien, Le Tueur de La Bastille, La Bête de La Bastille ) . parti 4.

    20/09/2011 16:19

    Guy Georges Rampillon . ( Le Tueur de L'Est Parisien, Le Tueur de La Bastille, La Bête de La Bastille ) . parti 4.


    Motivations  :


    Guy Georges n'est pas un malade mental. Il n'est pas fou, dans le sens où il n'a jamais perdu contact avec la réalité, évitant de tuer quand il se sentait recherché, utilisant un préservatif pour ne pas laisser de traces. Des tests psychologiques ont prouvés sa lucidité et ont mesurés un QI normal de 101. Par contre, sa violence de psychopathe est totalement incurable, selon les experts appelés à témoigner au procès. Il souffre de pathologies et de fantasmes qui ne s'effaceront pas avec le temps. Dans une expertise médico-psychologique datée de février 1999, les quatre spécialistes qui lui ont fait passer des tests de personnalité, à plusieurs reprises, écrivent : "Il y a aussi quelque chose de la faiblesse, de l'inconsistance de sa personnalité, qui ne lui permet pas de maintenir avec force sa position face à des interlocuteurs variés. Il est trop honteux pour confirmer un aveu, trop fier pour reconnaître ce qui lui a échappé. Il ne s'agit pas de contradiction mais d'ambivalence : s'il partage la reconnaissance d'un crime avec autrui, il en est dépossédé et en perd la maîtrise, son omnipotence avec elle." Guy Georges présente les traits d'un psychopathe et d'un "pervers narcissique" dénué de toute émotion, comme un chat qui chasse un oiseau. "Il n'a pas de colère ni d'agressivité apparente, pas de haine. Il est focalisé sur la cible. Il traite ses victimes comme des objets qui n'éprouvent rien. Il s'agit d'une conduite qui provoque un bénéfice psychique effrayant : un sentiment de maîtrise et d'omnipotence absolue", a ajouté l'un des experts. Pour lui, la victime n'est qu'une chose, un objet. Lors de ses interrogatoires, Guy Georges ne reconnaissaît pas bien les photos de ses victimes, il mélangeait les visages. En revanche, il reconnaissaît parfaitement chaque lieu. Il a totalement dépersonnalisé ses victimes et n'a aucun remords puisqu'il n'a pas l'impression d'avoir tué un être humain. Les médecins ont également relevé que Guy Georges est un homme "timide, intelligent, qui n'exprime aucune haine envers personne". Guy Georges pouvait présenter deux visages différents : - Le personnage qu'il s'est créé et qu'il montre face aux autres, "Joe", le squatteur un peu paumé à l'air sympathique et aux gestes attentifs. Ami protecteur, amant attentionné. Marginal séducteur, sans problème sexuel, qui faisait l'amour sans intimité avec Sandrine, qui connaîtra Edwige, Virginie, Vincianne, Pauline et bien d'autres... Solitaire qui a des amis, timide au tempérament bagarreur... Il a été capable d'inventer avec minutie un autre lui-même, d'endosser une panoplie de rebelle et de révolté. De créer une vie de braqueur histoire de camoufler une incarcération pour viol. Capable en liberté de marquer son écoeurement devant les agissement du serial killer lorsqu'on raconte les crimes à la télé, capable implicitement de plaider pour le pire des châtiments, de requérir la peine de mort pour lui. En affirmant "si c'était ma fiancée, je ferais justice moi-même". Le personnage de Joe, Guy Georges l'a inventé enfant. Fasciné par "Joe l'Indien" dans les aventures de Tom Sawyer, le jeune Guy s'identifia à ce héros négatif, exclu parce qu'Indien, joueur de couteau et accusé de meurtre. Parmi les résidents des squats de la rue Didot et de la rue Saint-Sauveur, tous décrivent un "Joe" blagueur, à la nature souvent enjouée. Aujourd'hui encore, plusieurs gardiens de la prison de la Santé affirment qu'il était un détenu "agréable" avec lequel ils avaient plaisir parfois à discuter. A aucun moment, un seul squatter ne se douta de sa double vie. Un jeune psychiatre, qui à cette époque s'était lié d'amitié avec "Joe", avoua qu'il n'avait jamais décelé dans son comportement le moindre signe de violence ou de dangerosité. - Et puis, pour l'Etat civil, il y a Guy Rampillon : un orphelin trimballé de maisons d'accueil en foyers, d'errance en maisons de correction. Un enfant adoptif, fils de personne. L'enfant métis abandonné à la naissance par sa mère et qui ne découvrira l'identité de son père qu'au moment de son arrestation en 1998. "Le fils de personne, l'enfant prêté par le DDASS, surnommé "noiraud" à l'école, il souffre depuis toujours d'une faille identitaire très importante", expliqua le psychiatre Henri Grynszpan. Un garçon désoeuvré, que rien n'intéresse et qui ne voit aucune issue à la grisaille de sa vie. Zonard, paumé, il cherche en permanence la compagnie des marginaux, des exclus, les seuls capables de le comprendre, lui le tueur perdu dans le monde "normal". De cette identité morcelée, tiraillée entre la marginalité et le besoin de reconnaissance, serait née selon les psychiatres "Joe the killer", alias Guy Georges. Un homme passionné par la traque des femmes, auteur de ce rituel où les jeunes femmes sont à sa merci, où il découpe les vêtements et les sous vêtements, où le partenaire, l'autre n'existe pas. Celui qui a tué sous l'emprise de "pulsions irrépressibles". C'est cette part de lui-même que les avocats de la défense ont réussià atteindre lors de son procès, pour le pousser dans ses retranchements, le faire craquer, pour qu'apparaisse enfin au grand jour sa facette meurtrière. La même qu'il n'aurait pas su maîtriser lors de ses aveux. A la barre, le policier qui avait à l'époque réussi à le faire parler témoigna : "Nous l'avons eu par les sentiments. En partant sur la notion de mère, nous l'avons désarçonné et troublé. On ne s'est pas adressé à 'Joe the killer' ou à Guy Georges, mais à Guy Rampillon''. Lors du procès, il était stoïque, et observa pendant plus de cinq minutes les corps martyrisés de ses victimes sans sciller. Après ses aveux, les familles des victimes attendaient de Guy Georges des explications. Celui qui ne voulait plus parler a enfin confessé ses pulsions criminelles et sa personnalité sans pitié : - "Quand je frappais, j'étais dans l'état que je n'explique pas. J'ai conscience sans être conscient. Dans ces moments-là je n'ai aucune pitié". - "C'est le désir sexuel ou le désir de tuer qui vous animait?", l'interrogea alors le président Yves Jacob. - "Tuer", répondit sans hésiter Guy Georges. Selon le docteur Henri Grynszpan, la fureur destructrice de Guy Georges envers ses victimes aurait eu pour mobile possible leurs caractéristiques communes. "Ce qui accroche son regard dans la victime, ce n'est pas la faiblesse ou la vulnérabilité, mais au contraire sa beauté irradiante, son caractère socialement adapté qu'il repère à ses vêtements, à l'énergie vitale qu'elle dégage", a-t-il expliqué. "Ce qui lui est insupportable, c'est la vie chez l'autre, la réussite, qui le renvoie à son propre sentiment de frustration et d'échec", a-t-il ajouté. Guy Georges voulait des victimes terrorisées et à sa merci, sans réaction, paralysées par la peur. Les jeunes femmes qui ont pu lui échapper sont celles qui ont réagit, en criant, en le repoussant, en courant. Comme tous les tueurs en série, il est, au départ, quelqu'un de profondément lâche. Il s'attaquait toujours à plus faible que lui : en l'occurence, une femme seule. Au début des années 80, il confia à un de ses codétenus sa difficulté à aborder les femmes et le sentiment d'infériorité que celles "bien dans leur peau" lui inspiraient. Un autre codétenu, qui a côtoyé Guy Georges à la prison de Caen, présenta une facette supplémentaire de la personnalité du tueur : sa peur de la violence. "Je me souviens d'un épisode où il avait été provoqué par des insultes d'un autre détenu et il n'avait pas répliqué. A plusieurs reprises, il a montré ce refus de l'affrontement", expliqua-t-il. Il n'opposa effectivement aucune résistance à chacune de ses arrestations. Les experts ont noté que sur les 20 agressions reprochées à Guy Georges au cours de sa vie, il en niait 4 où les victimes avaient eu la vie sauve : ce sont les ''échecs'' dans sa vie de tueur en série. Guy Georges, comme la plupart des tueurs en série, est un marginal, un délinquant qui a vécu de petits boulots en petits boulots, de squats en squats, de galères en galères. Il a commis toutes sortes de crimes, et pas seulement sexuels : des vols, des agressions, des cambriolages, des trafics de stupéfiants. Des délits qu'il continua d'ailleurs à commettre quand il se mit à assassiner des femmes. Comme beaucoup de tueurs en série, il est venu progressivement au meurtre. Adolescent, il commença par voler dans le porte-monnaie de sa mère adoptive puis il commit des petits délits, des vols de motos. Il passa un palier en tentant d'étrangler ses deux soeurs adoptives à 15 ans, avant de plonger, vers 17 ans, en agressant des femmes, en les violant puis en les tuant. Il y a vraiment eu, chez lui, une graduation dans l'acte criminel. Guy Georges a eu très peur après son premier meurtre mais avec les suivants, il a pris confiance et sa crainte a disparu. Résultat, il a commis des erreurs qui ont fini par le confondre : il a laissé des traces de sperme sur les lieux d'un crime, de la salive sur le mégot d'une cigarette... Il n'a jamais dit pourquoi il s'était mis à tuer. Il a simplement expliqué qu'il avait des fantasmes de viols depuis longtemps. Il a commencé par assassiner des femmes qu'il croisait dans la rue et qui le faisaient "flasher", selon ses propres termes. Il "enchaîna" les meurtres, sauf quand il était en prison. Mais dès qu'il sortait, il recommençait, à intervalle régulier. Michel Dubec est psychiatre à Paris. Il a examiné Guy Georges à sept reprises entre 1998 et 1999, après son arrestation et son incarcération à la Santé. "Ce qui m'a frappé en premier, se souvint l'expert devant les jurés, c'est sa mémoire parfaite de toute sa biographie et l'importance qu'il accorde au regard des autres sur lui. J'ai eu l'impression d'avoir en face de moi un individu hyper adapté au monde réel". Mais aussi un individu froid, "sans aucune émotion ni sensation sur ses actes passés", qui n'exprime pas de regret sauf de manière convenue ou contrainte. "Guy Georges ne souffre d'aucune aliénation mentale, c'est un être responsable, conscient de ses actes au moment des crimes, pour lequel il y a peu d'espoir thérapeutique". Incurable donc. "A 14 ans, il agresse Roseline M., une de ses soeurs de lait qu'il aime bien et avec laquelle il n'a aucun problème. C'est un acte sans raison ni regret, une violence prédatrice qui est la marque des plus grands psychopathes", affirme le psychiatre. "Il avait un sentiment d'invincibilité par rapport à la police et à la justice, il se sentait sans doute très fort", a dit ensuite un policier de la Brigade criminelle, qui le cherchait alors depuis 1994 et l'avait interrogé une première fois en 1995, sans succès. Selon son avocat, Guy Georges a entrepris une thérapie depuis sa condamnation. "Il a déjà vu deux fois un psychologue et veut aussi voir un psychiatre" a affirmé l'avocat. "Guy Georges ne fait pas appel de sa condamnation par la cour d'assises de Paris car il assume la peine qui lui a été infligée", a expliqué Me Ursulet. Selon lui, son client "a pris conscience de la gravité des faits qu'il a commis", et "a décidé seul cette thérapie" : "Il veut comprendre deux choses, pourquoi il a fait ça et pourquoi sa mère l'a abandonné".





     
     






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