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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 51 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Thierry Paulin .(Le Monstre de Montmartre, Le Tueur de Vieille Dames ). parti 3.

    23/09/2011 12:36

    Thierry  Paulin .(Le Monstre de Montmartre, Le Tueur de Vieille Dames ). parti  3.


    Portrait-robot et arrestation :

     

     Le week-end qui suivit ces violences, Paulin l’employa à fêter ses 24 ans. Le samedi 28 au soir, il régala fastueusement ses amis au "Tourtour", un établissement du quartier des Halles où il avait travaillé comme serveur en 1985. Les trois salles du restaurant furent réservées pour une cinquantaine de convives auxquels il avait adressé d’élégants cartons d’invitation. Le jeune homme n’avait négligé aucun détail et, grand seigneur, passa la soirée à tenter d’impressionner ses invités. Il avait convié son avocat , maître Page, ainsi que toute la faune nocturne qu’il côtoyait désormais régulièrement. L’addition avait été réglée d’avance et en espèces. Le menu raffiné fut arrosé au champagne. Paulin fut, comme à son habitude, très élégant, en spencer noir, chemise blanche et cravate. Le lendemain soir, Paulin invita à nouveau une vingtaine de personnes dans un autre restaurant, à Pigalle cette fois, le "Minou Tango". Le lundi encore, il s’exhiba, dans un long manteau gris, au "New Copa", grande boîte africaine fréquentée par les diplomates noirs en poste à Paris. Il ignorait encore que cette nuit-là était la dernière qu’il passait en liberté. En effet, l’étrange ressemblance des derniers crimes avec les meurtres précédents n’avait pas échappé aux policiers. Sans attendre de comparer d’éventuelles empreintes digitales, le Quai des Orfèvres réagit en mobilisant tous les commissariats de quartier. La Brigade Criminelle disposait en effet d’un atout de taille : Madame Finaltéri avait survécu. Elle fournit, une fois rétablie, une excellente description de son agresseur : un grand garçon d’un mètre 90, métis, les cheveux décolorés et portant une boucle d’oreille. Le portrait-robot établi d’après ces renseignements fut immédiatement distribué dans tous les commissariats de Paris. Le mardi 1er décembre 1987, à une dizaine de mètres du commissariat de la porte Saint-Denis, dans le 10e arrondissement, le commissaire Jacob discutait avec quelques commerçants du quartier dans la rue, le portrait-robot du tueur en poche. Il était en pleine conversation quand son regard croisa celui d’un passant, un métis à l’allure sportive et aux cheveux décolorés. Il alla demander ses papiers d’identité au jeune homme. C’était Thierry Paulin. Il espéra sans doute s’en sortir une nouvelle fois, mais la photo de la carte d’identité qu’il présenta ne correspondait pas à sa physionomie actuelle et éveilla les soupçons du commissaire. Emmené dans les locaux du commissariat de la porte Saint-Denis pour une vérification de "routine", Thierry Paulin n’opposa pas de résistance. Persuadé qu’il était suspecté de se droguer, il montra ses bras, sur lesquels il n’y avait effectivement pas de traces de piqûres, et exigea de parler à son avocat. De son côté, le commissaire Jacob découvrit que son suspect avait déjà été arrêté pour infraction sur les stupéfiants. Il téléphona alors au chef de la Brigade de Répression du Banditisme, et au chef de la Brigade Criminelle, chargé du dossier du "tueur de vieilles dames". Les policiers de la BRB emmenèrent Paulin jusqu’aux locaux de l’Identité Judiciaire pour vérifier ses empreintes digitales et les comparer avec celles du meurtrier des vieilles dames. Rapidement, la responsabilité de Paulin, en ce qui concernait une partie au moins des meurtres, ne sembla plus faire de doute pour la police. 

    _______________

    Aveux :

     

     Commencèrent alors les 48 heures de garde à vue à la Brigade Criminelle, au quai des Orfèvres. Pendant 43 heures, Paulin fut questionné sans relâche. Il avoua rapidement plus d’une vingtaine de meurtres aux 10 policiers de la BRB et de la Brigade Criminelle auxquels il devait faire face. Paulin raconta pèle-mêle les premiers crimes et tous ceux qui suivirent, confondant parfois les dates et les noms des victimes. Aucun remord, aucun trouble ne sembla l’effleurer, il était apparemment incapable de mesurer la terrible gravité des crimes qui lui étaient reprochés. Il n’hésita pas à expliquer en détail aux policiers la façon dont il opérait, repérant les vieilles dames au marché ou dans la rue, les suivant jusque chez elles, tentant parfois d’engager la conversation pour endormir leur méfiance. Très vite, Paulin dénonça Jean-Thierry Maturin comme étant son complice et donna son adresse. Celui-ci fut immédiatement arrêté, dans le 14e, au domicile d’un travesti rencontré alors qu’il travaillait au "Paradis Latin". Mathurin avoua sans trop de difficulté avoir participé aux meurtres du 18e arrondissement. Paulin puis Mathurin, quelques heures plus tard, furent déférés au Parquet, où bientôt commença l’instruction. L’instruction de ce dossier retint toute l’attention de l’opinion publique. Le juge Jeannin étudia dans les moindres détails les vies passées de Paulin et de son acolyte. Confrontés l’un à l’autre, les deux hommes refusèrent de se parler. Pour ne pas avoir à prononcer le nom de Paulin, Mathurin ne se référa à son ancien ami qu’en l’appelant "l’autre". Paulin, plutôt calme et souriant, tenta de faire endosser à Mathurin la plus grande part de responsabilité. Paulin fut incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Il dut être isolé au quatrième étage d’un bâtiment récent où étaient enfermés les prisonniers que l’on souhaitait maintenir à l’écart des autres détenus, pour leur propre sécurité.


    _____________________

    Incarcération à Fleury-Mérogis :

     

     En prison, Paulin ne pensa qu’à soigner son image, inconscient de la gravité des actes qui lui étaient reprochés. Comme par le passé, il cultiva savamment sa tenue vestimentaire. On lui avait coupé les cheveux et ôté sa boucle d’oreille, mais il avait pu conserver deux sacs de vêtements contenant plusieurs pantalons, un costume coupé comme un smoking, des chemises blanches et des nœuds papillon. Soucieux de les maintenir en bon état, il demanda même à sa mère de laver son linge pour lui. Enfin célèbre, Paulin sembla peu préoccupé par les tristes motifs de cette notoriété et se comporta en authentique vedette. Plongé dans la presse, il collectionna les articles le concernant, allant jusqu’à emprunter de l’argent à sa mère pour pouvoir tout acheter. A aucun moment, il ne pensa à organiser sa défense. Il commença par reprocher son enfance malheureuse à sa mère, puis retourna cette haine contre ses anciens amis qui, disait-il, l’avaient trahi. Il nia ce que la presse disait de lui, s’offusqua qu’on le traite de monstre, laissa entendre qu’on s’acharnait sur lui parce qu’il savait beaucoup de choses compromettantes sur bien des gens... C’est en de telles circonstances que Paulin renoua avec sa mère. Le 12 décembre, Monette et deux demi-sœurs de Paulin vinrent lui rendre visite au parloir de Fleury-Mérogis. Emu, il promit à sa mère de prier et de se procurer une bible. Pendant ce temps, Jean-Thierry Mathurin était incarcéré à la prison de la Santé. Il ne fut pas, lui, isolé, mais partagea sa cellule avec un autre détenu. Il lisait de nombreux contes pour enfants et sembla vouloir préparer son baccalauréat.

    __________________

     

     Maladie et décès :

     

     Quelques mois plus tard, Paulin fut atteint de dépression. Ce fut, du moins, le premier diagnostic. En fait, il s’avéra rapidement que Thierry Paulin était atteint du sida et que les premiers effets de la terrible maladie commençaient à se faire sentir. Son état empira brutalement un an après son arrestation. Peu après, le 10 mars 1989, Paulin fut amené d’urgence à l’Hôtel Dieu. Bientôt, il tomba dans le coma. Il fut transféré à l’hôpital Claude-Bernard de Paris. Soigné à l’aide d’antibiotiques, il lutta contre une tuberculose et une méningite, conséquences de son affaiblissement immunitaire. Thierry Paulin mourut des suites du sida dans la nuit du dimanche au lundi 16 avril 1989, à l’hôpital des prisons de Fresnes, où il avait finalement été transporté. Il était âgé de 26 ans. Paulin n’a jamais pu être jugé. Malgré ses aveux, il ne sera jamais que le "suspect n°1". Jean-Thierry Mathurin, lui, a été jugé en 1991, et a été reconnu coupable de neuf des meurtres de vieilles dames. Il a été condamné à la prison à perpétuité, avec une peine de sûreté de 18 ans. Il a été libéré en janvier 2009.

    ______________________


    Personnalité et motivations :

     

     En ce qui concerne Paulin, on peut penser qu’il souffrit dès son plus jeune âge de carences affectives et éducatives qui le marquèrent profondément.[évasif] Jusqu’à son adolescence, il changea trois fois de "tutelle" : sa grand-mère d’abord, puis sa mère, puis son père. Chaque fois, le contexte socio-culturel fut différent. Thierry Paulin a donc eu le sentiment d’être privé d’amour parental et de modèles stables à imiter, modèles qui lui auraient permis de structurer positivement sa personnalité. Ce mauvais départ fut sans doute une des conditions de sa violence ultérieure. l semble d’ailleurs être toujours resté très immature, voire infantile. En particulier, il ne se développa chez lui aucun sens de la mort ni de la souffrance, infligée ou subie, conservant ainsi dans l’âge adulte cette cruauté un peu perverse que présentent souvent les jeunes enfants. Pendant les premiers interrogatoires, il ne se soucia jamais du destin de ses victimes après son passage. Mépris ou indifférence furent ses seuls sentiments manifestes. Son immaturité perce aussi dans son souci constant, narcissique, d’être le foyer unique de tous les regards, de toutes les attentions, tous les désirs. Loin de se terrer, de se soustraire prudemment à la vigilance de la police, il faisait en sorte que partout où il se produisait, on ne vît que lui et son argent. Lorsqu’il fut finalement incarcéré, son activité principale consista à collectionner avec passion tous les articles de presse le concernant. Il continua aussi à porter ses vêtements à la mode. En ce qui concerne Jean Thierry Mathurin, l’opinion de l’avocat général Philippe Berger, qui l’a fait condamner est : « C’était une personnalité fragile, déséquilibrée, falote… A l’évidence, c’était quelqu’un qui semblait prêt à se soumettre à la domination perverse et violente de quelqu’un qui exerçait une emprise sur lui. Il était pris entre une certaine fébrilité et une très grande violence, qui l’on conduit à ces crimes. (...) Il est indiscutable que Paulin était le personnage dominant dans ce dossier.Je serais même prêt, avec toutes les précautions et tous les risques que cela comporte, à avaliser la thèse selon laquelle sans Paulin, il est probable que Mathurin n’aurait pas pu commettre tous ces crimes ».

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    Victime de Thierry Paulin .






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