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Tueurs en serie

VIP-Blog de tueursenserie
  • 51 articles publiés dans cette catégorie
  • 256 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 12/09/2011 16:52
    Modifié : 11/07/2017 12:38

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    Henri Désiré Landru . ( Le Barbe-Bleue de Gambais ) .parti 3.

    22/09/2011 14:56

    Henri Désiré Landru . ( 	Le Barbe-Bleue de Gambais ) .parti 3.


    Les victimes :

     

     Landru est accusé du meurtre de 11 personnes :

     février 1915 : Jeanne-Marie Cuchet née Jamast, lingère, veuve d'un commerçant, 39 ans, disparue à Vernouillet .

     février 1915 : André Cuchet, fils de Jeanne Cuchet, 17 ans, vendeur dans une lingerie, disparu à Vernouillet .

    juin 1915 : Thérèse Laborde-Line, née le 12 août 1868 à Chascomus (Argentine), séparée d'un mari aubergiste, disparue à Vernouillet .

     3 août 1915 : Marie-Angélique Guillin, née Pelletier le 15 avril 1863 à Bellavilliers (Orne), ancienne gouvernante, disparue à Vernouillet

    décembre 1915 : Berthe-Anna Héon, 55 ans, née au Havre, veuve, femme de ménage

    27 décembre 1916 : Anne Collomb, 44 ans, veuve, secrétaire dans une compagnie d'assurances, disparue à Gambais

    12 avril 1917 : Andrée-Anne Babelay, 19 ans, domestique chez une cartomancienne, disparue à Gambais

     19 août 1917 : Célestine Buisson, veuve, femme de ménage, disparue à Gambais

     26 novembre 1917 : Louise-Joséphine Jaume, 38 ans, séparée de son époux et en instance de divorce, disparue à Gambais

     5 avril 1918 : Anne-Marie Pascal, 33 ans, divorcée, couturière, disparue à Gambais

     13 janvier 1919 : Marie-Thérèse Marchadier, née le 7 octobre 1881 à Bordeaux, ancienne prostituée tenancière d'une maison de passes rue Saint-Jacques, à Paris, connue sous le nom de la belle Mytèse, disparue à Gambais (la police retrouvera les cadavres de ses trois chiens, étranglés).


    hebergeur image

     

     

    __________________

     

     Le procès :

     

    Landru à son procès quand il doit témoigner Le procès qui passionna les contemporains s'ouvre le 7 novembre 1921 devant la cour d'assises de Seine-et-Oise siégeant à Versailles. La cour est présidée par le président Gilbert assisté de MM. Schuler et Gloria, assesseurs ; M. Godefroy officie comme avocat général ; Landru choisit comme avocat Maître Vincent de Moro Giafferi, assisté de Maître Auguste Navières du Treuil tandis que les parties civiles sont représentées par Maîtres Lagasse et Surcouf. Le procès attire le Tout-Paris : Mistinguett, Raimu, Berthe Bovy ou Colette. La cuisinière dans laquelle il était supposé avoir fait brûler les corps de ses victimes est même transportée dans la salle d'audience. Landru nie jusqu'au bout être l'auteur des crimes dont on l'accuse, concédant toutefois avoir volé et escroqué ses supposées victimes. Il fait preuve à diverses reprises d'une éloquence souvent provocante devant la Cour, allant, par exemple, jusqu'à s'exclamer :

     « Montrez-moi les cadavres ! ».

    Landru est également renommé pour certaines de ses réparties : À l'huissier chargé de lui remettre la liste des jurés :

    « il n'est pas vraiment utile de se déranger surtout un dimanche,

     pour si peu de choses ».

    Au président :

     « Ma mémoire est surmenée par ces longs débats »

    — « Chaque fois qu'on voit sur mon carnet

     un chiffre en haut d'une page, on en déduit

    que ce fut l'heure où j'accomplissais un crime ! »

     — (le président) « Voyons Landru, toutes ces femmes ...

     vos enfants ne disaient rien ? »

    — (Landru) « Quand je donne un ordre à mes enfants,

     moi, monsieur le Juge, ils obéissent.

    Ils ne cherchent pas le pourquoi ni le comment.

     Je me demande comment vous élevez les vôtres ! »

     « Vous parlez toujours de ma tête, Monsieur l'avocat général.

     Je regrette de n'en avoir pas plusieurs à vous offrir ! »

     « Moi ? J'ai fait disparaître quelqu'un ?

    Et ben ça alors ! Si vous croyez ce que racontent les journaux ! »

    (Le président) « Vous pleurez Landru : vous éprouvez le

    besoin de libérer votre conscience ? »

    — (Landru) « Oui, je pleure mes fautes,

     je me repens... j'ai des remords...

     je pleure parce que je pense qu'avec

     tout le scandale fait autour de mon nom,

    on a appris à ma pauvre femme que je l'avais trompée. »

     « Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher,

     elles n'ont qu'à déposer plainte ! »

    Alors que Landru vient de déclencher l'hilarité du public par une nouvelle repartie, le président menace :

    « Si les rires continuent, je vais demander à chacun de rentrer chez soi ! », ce à quoi Landru réplique :

     « Pour mon compte, monsieur le Président, ce n'est pas de refus ».

    Son avocat maître Moro Giafferi le défend avec talent. Une scène mémorable eut lieu pendant sa plaidoirie, où il affirma que des victimes avaient été retrouvées et allaient venir se présenter devant la Cour d'Assises. Le public et les jurés tournèrent la tête vers la porte que le « ténor du barreau » avait alors désignée, et après avoir laissé planer le suspense, souligna le fait que tous ceux qui avaient tourné la tête vers la sortie avaient ainsi démontré leur manque de conviction concernant la réalité des assassinats imputés à son client, mettant en évidence l'absence de preuves formelles contre Landru, faute de cadavre retrouvé. L'avocat général rétorqua du tac au tac que Landru, lui, n'avait pas tourné la tête vers la porte…1 Mais, face à une série de témoignages accablants et un faisceau de présomptions convaincantes, Giafferi ne peut lui éviter d'être condamné à mort le 30 novembre 1921. Le 24 février 1922, Alexandre Millerand, président de la République, rejette le recours en grâce déposé. Landru est guillotiné à l'entrée de la prison de Versailles à l'aube du 25 février 1922 par le bourreau Anatole Deibler. Landru a demandé comme dernière volonté de pouvoir se laver les pieds, ce qui lui a été refusé par peur d'un suicide. A son avocat qui, au pied de l'échafaud, lui demandait si, finalement, il avouait avoir assassiné ces femmes, Landru répondit :

    « Cela, Maître, c'est mon petit bagage... » 

    _____________________

    Les survivants :

     

    Fernande Segret, dernière maîtresse de Landru, avec laquelle il vivait conjugalement lors de son arrestation, artiste lyrique, fit carrière dans un cabaret parisien puis partit travailler comme institutrice au Liban. Château de Flers Le 22 février 1972, 50 ans jour pour jour après l'exécution de Landru, elle se jeta dans les douves du château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s'était retirée. Dans sa chambre, il y avait deux photos : l'une de sa mère, l'autre de Landru. La famille Landru dut changer de nom pour mener une vie tranquille. Maurice Landru, victime d'un maître chanteur, dut en changer trois fois.

     

    ________________________

     

    Reliques :

     

     La Villa Tric de Gambais fut pillée par la foule puis vendue à un restaurateur qui la rebaptisa Au Grillon du Foyer et aménagea une partie de la bâtisse en musée. Le restaurant ferma ses portes en 1940 et la maison fut ensuite revendue à des particuliers. La cuisinière de la villa de Gambais aurait été acquise par un collectionneur américain (d'après plusieurs journaux en revanche, Paris-Presse du 17/04/1956 ou Franc-Tireur du 1/03/1957, elle a été vendue aux enchères le 23 janvier 1923 au palais de justice de Versailles pour 4 200 francs, à Anglade, directeur du Musée Grévin (la fonction du commissaire-priseur étant tenu par Béguin, receveur des Domaines en Seine-et-Oise). Depuis, elle a été rachetée par l'animateur, producteur et humoriste Laurent Ruquier. Passionné par le personnage, il a écrit une pièce sur le sujet, en 2005, mise en scène par Jean-Luc Tardieu au Théâtre Marigny avec Régis Laspalès dans le rôle principal. Les cendres retrouvées dans le jardin de Gambais furent inhumées au pied d'un saule pleureur du Jardin des Plantes de Paris.


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    Château de Flers






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